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Que peut-on imaginer comme combinaison gagante pour un Bahour en Yeshiva Ketana qui etudie bien, et qui aime, lors de son temps libre dessiner (doue pour le dessin). Quelle est la dose qui ne s'apparente pas a du Bitoul Torah ? On pourrait poser la meme question pour quelqu'un qui joue du piano ou toute autre activite artistique...
En fait la question va plus loin, y'a t-il un moyen d'optimiser un caractere d'artiste en l'integrant dans l'etude, comme un pan 'artistique", une vision "artistique" du Talmud ou de la Torah en general ?
Nous ne connaissons que peu de Talmidei Hakhamim artistes (Le Yenouka cependant joue du piano) , et je me souviens d'une video de Rav Kanievsky disant a un Bahour qu'etudier la Torah c'est mieux que de jouer d''un instrument, sous-entendant de ne pas y perdre son temps.
Si vous avez de la litterature sur l'integration eventuelle de l'art dans le Limoud (dans le judaisme l'art est present, mais je parle de l'art dans l'etude), j'aimerais en savoir plus.
Je ne connais pas d’intégration de l’art dans le limoud qui ne serait pas d’une certaine manière taxée elle aussi de bitoul torah, mais il faut plutôt, je pense, considérer ces temps de dessin comme du bitoul torah sans pour autant les proscrire totalement.
Tout autre Ba’hour en yeshiva ktana a aussi ses moments de détente, celui qui ne sait pas dessiner se détend autrement.
Ces moments de détente sont parfois nécessaires pour l’équilibre de la personne et même si c’est un temps qui aurait pu être consacré à l’étude, les sages disent que parfois « ביטולה של תורה זהו יסודה »
(Mena’hot 99a-b).
Il faut ce qu’il faut.
On n’en abusera pas, mais chacun doit pouvoir ressentir ce qui lui est nécessaire pour son équilibre et ce qui est superflu.
