TTGV = frustration

Bonjour,

***Contexte***

Je suis confronté à un problème épineux de la Tefilah Tres Grande Vitesse ...
Je prie à vitesse normale c'est à dire que j'ai un débit dans ma téfilah comparable à celui d'une conversation normale voire posée.
Je suis extrêmement frustré car lorsque je prie avec minyian je n'arrive pas à suivre et cela m'afflige.
Je précise qu'il ne s'agit pas de ma capacité à lire vite ; je peux lire plus vite qu'un robot mais cela me déplait très très fortement car m'empêche de me concentrer sur le sens simple.
De plus dans mon siddour Kavanat Halev pour certains passage il est clairement mentionné qu'il est bon (voire nécessaire ?) de ne pas lire vite et avec kavanah.

***Questions***

1-Je cherche un minyan sur le 75019 (j'y emménage mi novembre 2011) où je puisse à peu près trouver mon bonheur.

2-Quand je prie avec minyian qui va plus vite que moi je ne sais pas ce que je dois faire ?
Prier à mon rythme et me synchroniser avec le minyian lors des passages importants? Si oui lesquels ?
Dans le cas d'un mynian de 10 personnes tout juste, cela est il applicable ?

Merci et bonne fête de Hanouka

1) Pour le XIX° je ne sais pas, mais je suis sûr qu'un de nos lecteurs aura la gentillesse de nous renseigner.

Mais si vous cherchez un minian où vous aurez le temps de prier sans vous presser du tout, je vous conseille le Centre Alef au 25 rue Garnier 92200 Neuilly sur Seine.
Vous disposez d'au moins 1H30 pour sha'harit.
ça devrait vous suffire je pense.

PS: je veux bien l'adresse de votre minian ! :D

2) L'essentiel est de commencer la amida en même temps que le minian.
D'ailleurs vous pouvez commencer 30 minutes avant les autres si c'est nécessaire pour que vous puissiez arriver à la amida au bon moment sans sacrifier la kavana.

Cependant ce n'est pas encore la solution miracle car vous ne pourrez certainement pas répondre à la kdousha si vous commencez la amida en même temps que les autres.
Mais "prier beminian" signifie "prier la amida beminian" et non "répondre à la kdousha".[/b]

Merci de votre rapidité.
La solution de commencer avant le kahal et de me synchroniser sur la Amida est une excellente solution dans un premier temps.

Je me permet de réiterer sur ma seconde question :
si je fais partie d'un minyian de tout juste 10 personnes (et pas plus) cette solution est-elle toujours applicable ?

Merci

Bonjour

Pour le 19ème je vous propose de découvrir le Beth hamidrach de Rav Dov Lumbroso Roth la tefila en tsibour commence le chabbat à nichmat Kol hai pour laisser le temps à chacun d'arriver à son rythme
Et la amida dure suffisamment longtemps pour pouvoir prendre son temps

Vous pouvez avoir plus de renseignement sur le Beth hamidrach à l'adresse :
Http://bethamidrach.bneitorah.com

Kol touv

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Oui.
Vous devez bien entendu répondre au Kadish même si vous êtes déjà en plein psoukei dezimra (en essayant de ne pas être au milieu d'un passouk), mais ceci s'applique même si vous êtes nombreux et qu'il y a minian sans vous.

Bonjour à Tous,

je vous conseille également le beith hamidrach Bnei Torah 64 rue de crimée dans le 19 eme.
J'ai une question, dans ce que je viens de lire, le fait que la tephila est rapide est un pré-requis et c'est un fait inextricable donc des moyens halahiques sont proposés pour respecter la tephila btsibour... Donc Comment?
Je pose la question Pourquoi les gens prient aussi vite... les jours de la semaine nous sommes tous enclins à " l'autre avoda", mais le Shabbat, les jours de fêtes, les jours fériés, les vacances .... ça va toujours aussi vite.

Avez-vous une idée M. Le Rabbin?

Oui, j’ai une idée.

Elle n’est pas l’explication par excellence car il est normal qu’il y ait différentes motivations dans un public qui apprécie la tfila rapide, mais je connais plusieurs personnes qui sont dérangés par la longueur des offices même un jour férié , pendant les vacances ou le shabbat car, voyez-vous, ils ont précisément une avodat Ashem qui les attend et qui passe bien plus par l’étude de la Thora que par les mossifin au Sefer Thora ou les rallonges de chants dans Nishmat ou Yigdal.

Ainsi ces personnes qui donnent ce qu’ils peuvent de leur temps à l’étude en semaine –sur le compte de leur travail- souhaiteraient pouvoir consacrer de longs moments à l’étude le shabbat, ce qui est parfois assez difficile lorsqu’en additionnant les temps consacrés aux prières et à la synagogue on frise les 10 heures sur un shabbat !

Tenant compte des repas shabbatiques auxquels il faut aussi réserver un temps conséquent, le sommeil – « sheina beshabbat taanoug » oblige- et les enfants/la famille, il ne reste plus grand-chose pour étudier la Thora qui demeure pourtant l’essentiel de la Avodat Ashem !



Ceci étant dit, il y a encore d’autres raisons qui en étant peut-être moins « dramatiques », ne sont pas pour autant moins nobles.

Je sais que le Rav Reouven Meyer de St Louis n’apprécie pas les prières longues (concernant la amida), car il est encore plus difficile d’y rester concentré.
Je sais que cet argument pourrait en choquer certains, mais avant de critiquer il conviendrait de se demander où se situe-t-on par rapport à cette recherche et cette volonté de ne pas distraire sa concentration durant toute la amida…

Merci pour votre retour, j'avais un peu la même idée avec en plus l'idée de la faim qui nous pousse à aller vite se rassasier.
Si comme vous dites tout comme la guemara, l'essentiel est l'étude de la Torah (torah keneged koulam) sachant bien entendu que cela n'est que le moyen suprême de se rapprocher de D... Pourquoi les Rahamim d'aujourd'hui n'écourtent pas la prière afin de ne pas se sentir mal quand on saute des passages, Rabbenou Guershom (je crois) a bien fait une xera pour la polygamie, car nous ne sommes plus capables de gérer plusieurs femmes.
Il faut avouer que ce n'est pas normale dans certain endroit de faire la tephila de lundi/jeudi sous la barre des 40 minutes... On parle à Qui? même si HM connait ce qu'on va dire..... je ne me vois pas parler à un roi de chair et de sang à une telle vitesse. On dirait qu'il faille tout faire pour tout dire.... on privilégie la quantité à la qualité au détriment de la concentration minimum avant de dire le Shema par exemple.
Parfois après la prière je pose une question de bête à toutes sortes de personnes : "alors c’était bien?" on me réponds 99 fois sur 100 : " de quoi"?
Ras v shalom je ne suis pas la pour "ajouter ou retrancher" quoique soit dans la Loi, j'essaie de tout accepter, c'est pour cela que je demande à une Rabbin.

KOL TOV

Bonjour

Moi je pense quil faut un... Rythme dans la tefila pour ne pas s'endormir ni ne plus pouvoir respirer !

Kol touv

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A David717

Je vous cite :


Il convient de distinguer la Gzeira citée de notre cas de deux manières :

1) Cette gzeira ne retranchait rien à la loi imposée, seulement à un éter/une permission.
Pour aller à l’encontre d’une ancienne Takana, il faut se lever tôt.

Même si l’on pourrait retirer des passages ajoutés tardivement qui ne datent pas de l'époque des Anshei Knesset Agdola et qui n’ont pas été acceptés en tant que ‘hiyouv par les bnei israel, il reste un autre problème: Celui de passer trop près des réformés !

La réforme a tenu à réformer les prières, la langue utilisée, les textes mentionnant le retour vers Israel ou le messie ont été supprimés et, dans l’ensemble, la prière a été écourtée.

En décidant nous aussi de l’écourter de manière définitive, nous risquerions de fragiliser le judaïsme tout entier, ce qui serait bien plus regrettable que le fait que certaines prières soient bâclées.

Pour éviter une catastrophe, il faudrait vraiment un accord unanime de tous les rabbins sur un nouveau nossa’h abrégé, ce qui me paraît utopique.
S’ils veulent bien se mettre d’accord sur un point, il y en a plusieurs autres qui priment avant celui de la prière.
A l'époque où certains avaient avancé le Nossa'h A'hid, le Rav Ovadia Yossef s'y était fortement opposé (Yabia Omer VI, ora'h 'haim §10)

2) S’il est vrai qu’en France il y a plusieurs personnes qui -n’ayant pas été habituées à lire l’hébreu et les prières dès leur plus jeune âge- ont du mal à réciter convenablement un sha’hrit en moins de 90 minutes, cela ne permettra pas encore aux rabbins d’écourter la prière de manière définitive et égale pour tout le monde, alors que la grande majorité de ceux qui prient quotidiennement se débrouillent très bien sans avoir besoin de sauter des passages.

Les quelques français qui peinent, devront s’arranger avec les moyens du bord sans que l’on réforme le judaïsme pour eux.

Ils pourront s’entraîner à lire, ainsi qu’apprendre la traduction des prières (ça aide beaucoup à réciter), et en attendant, s’il leur est impossible de prier sans sauter des passages ils peuvent les sauter.
Il serait juste bon de se renseigner pour savoir ce qui se saute et ce qui est plus important.