Le chabbat après-midi, des femmes de ma communauté organisent une lecture de tehilim ainsi qu'une séouda aminim.
Or à la même heure, il y a un chiour, dans une synagogue voisine. J'y assiste depuis plusieurs années. Ce cours m'apporte bien plus qu'une lecture de tehilim.
Objectivement quelle est la priorité entre les deux ?
Sachant que dans les deux cas la population est assez nombreuse.
Sans l'ombre d'un doute, le shiour est le meilleur choix.
D'autant que vous y assistez depuis longtemps.
La lecture de Tehilim ne peut se comparer à l'étude de Thora dispensée dans la synagogue voisine.
Et la Seoudat Aménim, n'en parlons pas!
Il est vrai que David a demandé à D. que la lecture des Tehilim puisse égaler l'étude de la Thora, mais d'une part il n'a jamais été question qu'elle la dépasse et d'autre part nous ne trouvons nulle part que David ait été exaucé sur ce point (nous ne trouvons que la demande, mais aucune confirmation).
J'ajouterais encore que si vous ressortez de ce cours de Thora avec des connaissances ala'hiques ET un encouragement moussarique, vous devez comprendre et ressentir de vous-même que ce cours vous rapproche plus de D. que de répondre amen à la bénédiction de votre voisine.
Par contre si le shiour en question se résume à de savants calculs de guematria sur la parasha de la semaine, il est peut-être préférable de rester dans votre synagogue pour les tehilim.
Autre chose: faites attention tout de même de ne pas froisser autrui, inutile de crier sur tous les toits "je vais chez nos voisins car au moins là-bas on étudie la Thora!", retirez-vous discrètement.
Ou encore si vous le pouvez, proposez d'instaurer un cours dans votre synagogue aussi.
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