Et enfin, le troisième et dernier message sur ce post pour aujourd’hui, là encore je cite par passages le texte avant d’y répondre.
Et je précise qu’ayant lu ce message qu’après avoir répondu à
Elie90, il peut y avoir dans ma réponse à
Elie90 des éléments qui concerneraient
RHY et que je n'aurais pas repris afin de ne pas allonger de trop ce texte qui s'annonce très long.
A
RHY :
Citation:
Tout d'abord, je voulais aller dans le sens de la fin de votre dernier message, en réaffirmant ici que cet échange n'est bien sûr qu'idéel, et qu'il ne s'agirait en aucun cas de mener une bataille politique ou idéologique. Je vous respecte et vous apprécie, tant pour vos connaissances que pour votre contribution envers nous.
’Hazak. Restons professionnels :)
Citation:
[ Toutefois, l'honnêteté intellectuelle m'oblige à vous faire part d'un sentiment que j'ai eu en lisant plusieurs de vos interventions. J'espère vraiment que vous ne le prendrez pas mal, car c'est vraiment avec les meilleurs sentiments que je vous dis cela. Et par ailleurs ce n'est qu'un sentiment personnel et je suis bien conscient que je puisse me tromper dans une illusion subjective...
Voilà : j'ai l'impression qu'il vous arrive parfois de « sauter sur les occasions » pour critiquer le dernier Rabbi de Loubavitch. Un exemple de cela ici:
http://www.techouvot.com/hassidout_et_kabala_dans_le_shiour_sur_le_mysticisme-vt8027275.html
où vous débordez du sujet d'origine pour soulever les imprécisions du Tanya et celles du Rabbi.
L’exemple n’est pas top, car -de mémoire- ce n’était pas « hors sujet » dans ce post.
On y parlait de ce que le
Rabbi a dit -que le
Tanya est très méticuleux, et j’indiquais des endroits comportant des imprécisions.
Mais de manière plus générale, cela m’arrive même lorsque c’est vraiment hors sujet.
Si vous avez l’impression que je suis prompt à souligner des inexactitudes ou des incohérences, notez que je le fais avec d’autres aussi, il n’y a pas que le
Rabbi qui en « bénéficie ».
Il y a quelques années, on m’avait fait ce reproche par rapport à
Rav Ovadia Yossef.
Si ces deux arguments sont vrais, c’est qu’ils s’amenuisent mutuellement car je ne chercherais pas plus les poux au
Rabbi qu’à
Rav Ovadia Yossef.
Il se trouve que j’ai souligné aussi des inexactitudes dans d’autres Sfarim, j’attends une troisième critique qui me reprocherait de chercher la petite bête et reprendre le
Piskei Tshouvot sur chaque erreur ou imprécision qu’il pourrait commettre
(car j’ai souligné plusieurs fois des erreurs dans ce livre).
En réalité, je ne me prive jamais d’indiquer ce qui me semble mériter notre attention.
Je ne vais pas souligner les erreurs ou imprécisions d’un auteur sans importance, je ne le fais que pour les sfarim dont l’auteur (ou le livre lui-même) mérite notre analyse et critique.
Cherchez minutieusement sur Techouvot et vous m’accuserez de « sauter sur l’occasion » pour critiquer
rav Chajkin, ou
Rav Kook, ou
Rav Messas, ou
Rav Its’hak Yossef, ou
Rav Rabinovicz, ou même (assez récemment) le
Rama !
Car en effet, j’ai souligné des incohérences, des erreurs ou des bizarreries dans les écrits de ces grands Rabbanim, mais c’est justement par intérêt pour leurs livres.
Pour mettre en exergue des erreurs, encore faut-il les lire.
Qui selon vous dénigre plus le livre, celui qui en soulève les bizarreries ou celui qui ne daigne même pas le lire ?
Pour n’y être jamais vraiment allé, je ne sais pas comment ça se passe dans la tête des « autres », mais comprenez que dans mon esprit, il n’y a pas de « piston » par sympathie, pas de favoritisme dans la Torah, c’est l’analyse critique qui règne et il faut arriver à se rapprocher le plus possible du Emet, tout en restant respectueux du Kavod des grands hommes de Torah et conscient de notre petitesse par rapport à eux.
Ne pas souligner une incohérence constitue une faute, un soutien au Shéker, un manque d’assistance à personne en danger.
Et en parallèle, souligner les erreurs de
Rabbi Yossef Messas ne m’empêche pas de l’apprécier au plus haut point
(beaucoup plus que ceux qui m’en veulent de souligner ses erreurs en pensant que leur admiration du rav les y motive). Ce n’est pas contradictoire -du moins dans l’idée que je me fais d’un rav, qui n’est pas supposé être un super-homme à l’abri de l’erreur, tel D.ieu.
Un Rav peut être un Gaon, un génie et un géant, sans qu’il soit gênant de le contredire en soulignant une incohérence dans ses écrits.
Sa Torah peut être délicieuse, ce n’est pas pour autant un délit d’y souligner une erreur.
A mes yeux, la Torah de
rav Messas est un régal, mais ça reste réglo de pointer ses imprécisions.
Ne vous y méprenez pas, il n’y a en cela aucun mépris.
J’ai déjà essayé de l’expliquer ailleurs sur Techouvot, fut-il futile ou utile que je fisse cet effort à nouveau? je n’en sais rien, mais j’espère que certains me comprendront tout de même.
Citation:
J'ai d'ailleurs également posté des réponses à cette adresse.
Si ces messages attendent une réponse de ma part, veuillez excuser mon retard, je ne peux pas être à jour de tous les côtés, il y a des internautes qui postent de très longs messages et ça me prend du temps pour y répondre en détail :)
Mais bez’’h ça viendra.
Citation:
Ceci est un exemple parmi d'autres.
Qu'on s'entende bien : je peux comprendre qu'il vous démange parfois de vouloir « casser des idoles », c'est proprement juif, tel Avraham brisant les idoles de son père. C'est également quelque chose qui me démange parfois...
Mais là où je ne vous suis plus, c'est lorsque cela devient hors-sujet, lorsque c'est récurrent,
Même si c’est hors sujet, mon « sujet » à moi c’est « la Torah » et toute information intéressante et constructive pour le lecteur a sa place.
Si cela contribue à « casser des idoles » comme vous le dites, c’est une raison supplémentaire de ne pas s’en priver, même au détour d’une autre conversation, bien que ce soit « hors sujet ».
Citation:
ou encore lorsque vous apporter des opinions quelques peu « extrêmes » à son égard, comme ici :
http://www.techouvot.com/courants_de_pensee-vp48225.html
au sujet de « l'Apikorsout » du Rabbi, sans donner l'impression que vous combattez vraiment ces opinions, qui, à mon sens, méritent d'être critiquées au même titre que les opinions radicales et fallacieuses en faveur du Rabbi.
Voici le passage concerné :
De là, certains critiquent ces deux ‘hassidouyot en se basant sur leurs fruits les moins sérieux.
Dans ‘Habad, il y a encore de plus gros problèmes, car certains considèrent que le dernier Rabbi de Loubavitch était un Kofer/apikoros (etc.) et lui reprochent des tas de choses.
Je n’ai pas écrit « il parait que le Rabbi est un Apikoros » ou autre phrase similaire laissant entendre au lecteur que ce soit assurément le cas.
J’ai parlé de « certains » qui seront donc contredits par les autres.
Je ne trouve pas nécessaire d’attaquer la position de ces « certains » tout simplement car ces positions sont connues, et tout lecteur légèrement « renseigné » a déjà sa position sur le sujet.
C’est comme si je mentionnais que certains considéraient
Rav Goren comme le Satan, sans préciser « le pour et le contre »
(et encore, pour Rav Goren c’est beaucoup moins connu).
[mais si un internaute avait eu quelques mal avec cette phrase et avait demandé en quoi certains trouvent de l’apikorsout chez le Rabbi, j’aurais certainement détaillé un peu plus « le pour et le contre » etc.]
Bref, rien d’affolant, je trouve.
Citation:
Par ailleurs, le temps a bien passé et il ne faudrait pas remuer le couteau dans la plaie – et je pèse mes mots quand je parle de plaie. Mieux vaut laisser cicatriser et encourager « la réunion des berges ».
Croyez-moi, je m’y investi.
En tout cas beaucoup plus que d’autres.
Et rares sont les Loubavitch qui œuvrent autant que moi sur ce sujet.
(car il ne suffit pas de crier sur les toits « vive le Rabbi » pour faire avancer la réconciliation.)
Cependant, la réconciliation ne passera pas par l’omission.
S’il y a des points à critiquer, il vaut mieux les souligner et les relativiser que de les passer sous silence, d’une part car c’est moins productif et d’autre part car notre motivation ne doit pas être « la réhabilitation du Rabbi », mais « la recherche du Emet ».
Notre but est de nous rapprocher de D.ieu, c’est tout.
Si critiquer un écrit du
Rabbi ou d’un autre Rav est bénéfique pour nous rapprocher de D.ieu (par exemple en cassant les idoles), c’est ce qu’il faut faire, mais toujours de manière polie et respectueuse du Rav concerné.
Citation:
Peut-être êtes-vous « Noguéa Badavar », et je puis encore une fois le comprendre, mais je vous tiens assez en estime pour vous penser capable de plus de recul, d'impartialité et de fraternité...
Je ne peux pas savoir, car si je suis aveuglé par une Neguia (laquelle ?), c’est que je n’y vois pas clair, par définition.
Ce que je peux vous indiquer de factuel, c’est qu’il y a aussi des gens -de l’autre rive- qui me reprochent mon excès de fraternité avec les ‘Habad, mon esprit de conciliation et même mon manque d’agressivité à leur égard !
Selon eux, je serais trop tolérant et trop indulgent, et j’accorderais trop d’intérêt au
Rabbi de Loubavitch qui ne mériterait que mes imprécations les plus sulfureuses.
Mon esprit
[éventuellement soudoyé par une Neguia] n’arrive pas à concilier les critiques des deux bords sans en conclure que je ne dois finalement pas tellement être sous influence d’une Neguia pour pouvoir essuyer des reproches des deux côtés sur deux attitudes absolument contradictoires.
(Ou, tout au moins, cela indiquerait que je me trouverais quand même à mi-chemin entre les deux et pas dans une position extrême.)
Mais je vous laisse juge, ma Neguia m’aveugle peut-être.
Citation:
J'espère encore une fois ne pas vous avoir blessé ni agacer du tout.
Point du tout, votre ton est positif, vous ne donnez pas l’impression de critiquer « pour critiquer »
(et à mon sujet, il n’y a pas d’idole à casser :) )
Vos remarques et critiques sont constructives et me donnent l’occasion de m’expliquer, car vous n’êtes peut-être pas le seul à trouver que je manquerais d’égard vis-à-vis du
Rabbi ou d’autres Rabbanim.
Voyez encore mon message du 29 mai 2019 ici :
http://www.techouvot.com/tseniouth_pour_homme-vp50923.html#50923
Citation:
Enfin, j'aimerais s'il vous plaît que cette portion du message – ce qui est entre crochets – n'apparaisse pas publiquement sur le forum, car ce n'est qu'une remarque personnelle que je voudrais privée et je pense que pour que cet échange reste sain, il ne vaudrait mieux pas l'afficher publiquement, tant pour vous et pour moi que pour les lecteurs.
Mince ! En fait, je réponds au fur et à mesure que je découvre chaque morceau de votre message.
Comme il est très long, si je lis tout et réponds ensuite, je risque d’oublier des passages.
Afin de mieux répondre je réponds au fur et à mesure que j’avance dans votre message et j’arrive à présent ici et vous me demandez de ne pas publier ce qui précède.
Mais je trouve au contraire que pour que le débat reste sain, il est bon de publier cette partie aussi ;
Vous écrivez : «
tant pour vous et pour moi que pour les lecteurs ».
Pour ce qui est de vous, vous êtes sous pseudonyme, RHY ça n’indique pas grand-chose, ça devrait aller. Je ne connais pas votre nom, les internautes non plus.
Pour les lecteurs, comme dit plus haut, il peut y en avoir qui auraient eu le même sentiment que vous, c’est donc bien qu’on en parle par souci de והייתם נקיים מה' ומישראל .
Si je l’attends du
Rabbi (et lui reproche de laisser planer le doute et la suspicion chez
rav Kahana), c’est que je suis prêt à le faire pour moi aussi. Et donc pour moi aussi, il est préférable de publier cette partie.
Citation:
Vous pouvez bien sûr me répondre sur mon adresse mail.
Merci d'avance
Très cordialement. ]
J'ai préféré répondre publiquement, afin de mettre tout à plat. Comme expliqué plus haut, je pense que c'est mieux ainsi. Opération transparence :)
Citation:
Je voudrais répondre sur quelques points touchant à vos réponses sur mon post mais aussi sur les deux autres :
1) Vous avez semble-t-il mal compris mon intervention au sujet du Rav Kahana. Il y a méprise au carré : en fait, vous avez tronqué la fin du paragraphe, et a contrario lié ce paragraphe à celui qui le précédait, ce qui donne l'impression d'une suite propositionnelle. J'ai moi-même était surpris en lisant la première citation que vous apportez, me disant « comment ai-je pu écrire cela ? Je n'ai jamais pensé cela ! ». Puis j'ai vérifié mon propre post et cela m'a rassuré...
En séparant bien ces deux paragraphes, vous comprendrez sans doute mon propos: j'expliquais simplement que le Rav Kahana se trompait en disant que le Rabbi interdisait de dormir dans la Souka ( point, puis paragraphe suivant ), que ce n'est qu'un Minhag Habad.
Voir ici:
https://www.lahak.org/templates/lahak/article_cdo/aid/3088375/lang/he
page 19 note 118 que le Rabbi n'interdisait point cela.
Bien, voilà qui fait avancer un peu les choses.
Tout d’abord reportez-vous à mon message précédent où j’ai répondu à
Elie90 (qui lui aussi a écrit une Meguila).
Il dit lui aussi que je me trompe en écrivant comme si le
Rabbi parlait de directive pour tous ou de « issour » de dormir dans la souka.
Je lui réponds que ce n’est pas moi qui dit que le
Rabbi parle de Issour, mais la vidéo ! ce sont les mots utilisés !
Mais que si c’est erroné et que le
Rabbi réserve cette conduite aux grands Tsadikim, je suis encore plus étonné du
Rabbi qui -au lieu de répondre simplement, intelligemment et calmement la vraie réponse, tourne autour du pot et laisse
rav Kahana avec son erreur, comme s’il fallait absolument laisser planer le doute et rester isolé par la ma’hloket.
Mais lisez ce que j’écris, car je ne veux pas tout reprendre ici.
J’ai suivi le lien, en fait celui-ci est encore plus pratique :
https://docs.google.com/viewerng/viewer?url=https://w3.chabad.org/media/pdf/915/PNaH9150987.pdf
et j’ai été à deux doigts de crier victoire en voyant ENFIN un écrit ‘habad au nom du
Rabbi qui
encourage à dormir dans la Souka.
Mais en arrivant à la fin de la note, ça a été la déception.
Grosso modo le
Rabbi dit qu’il a entendu qu’on disait en son nom qu’il est interdit de dormir dans la souka mais que ce n’est pas vrai et au contraire, que celui qui souhaite y dormir y dorme et qu’il y fasse de beaux rêves.
Mais que son intention n’était que d’expliquer la conduite des tsadikim qui ne dormaient pas dans la souka comme le 6ème Rabbi…
Jusque-là, c’est parfait, mais subitement, la déception m’a rattrapé car il continue en disant que c’est ainsi la conduite de tous les ‘hassidim, ils ne dorment pas dans la souka !
Bref, au début il dit qu’il n’a jamais dit de ne pas dormir dans la souka, il n’y a aucun issour, au contraire allez-y ! Et que tout ce qu’il a dit c’est au sujet des Tsadikim (Rebbes) qui n’y dormaient pas.
On comprend donc que c’est une Hanhaga pour Tsadikim qui ressentent le « Or Makif » mais pas pour Monsieur tout le monde, et là, il dit que tous les ‘hassidim suivent aussi cette habitude, donc même celui qui n’est pas Mitstaer de la « lumière ».
Donc en fait, quand il disait celui qui veut y dormir, au contraire, qu’il y aille, il voulait dire uniquement pour les « autres juifs », mais pas un ‘habad.
Et lorsqu’il dit qu’il n’a pas interdit d’y aller, il joue sur les mots (par rapport à l’intention de la critique qui lui était adressée), car en laissant le terme « issour » de côté, la question est de savoir s’il justifie une conduite en contradiction avec la Halakha.
Dire aux ‘hassidim de ne pas y dormir est contraire à la halakha.
Ceux qui voient la « lumière » et sont Mitstaarim de la souka sont dispensés, pas les autres.
Et l’attachement du ‘hassid à son Rabbi n’a rien à voir avec le sujet, cela ne confère pas au ‘hassid le titre de « Mitstaer dans la souka ».
Citation:
Il est clair de mon message que je dis que le problème est dans l'affirmation du Issour pour les Habad, et je n'ai jamais dit – ou pensé – que Rav Kahana ou le Rabbi pensaient à l'ensemble des Juifs.
Rav Kahana parle pourtant explicitement de « issour », d’interdit.
Je déplore que le
Rabbi ne réponde pas à cette accusation. Qu’il commence d’abord par dire qu’il n’interdit pas, mais aussi ensuite qu’il explique (halakhiquement) pourquoi il dit aux ‘hassidim de ne pas dormir dans la souka.
Citation:
2) Vous dites que le Din du Mitsaer ne concerne pas nécessairement les élèves. C'est pourtant l'objet de la référence que je vous ai donnée : Torat Ménahem Soukot ( 2ème jour ) et Simhat Torah 1970.
Si vous avez un lien, je préfère. Ou alors indiquez les svarot et on gagnera encore plus de temps.
Citation:
NB : C'est également pour cela que j'ai ramené l'histoire de Rav A'ha Souka 32b, pour signifier le lien maître/disciple développé dans ces références.
Si vous parlez de
Rav A’ha Brei deRava qui recherchait des Hadassim correspondants à la shita de
Rav Kahana, ça n’a rien à voir.
Là-bas
Rav Kahana n’a pas autorisé ces hadassim en raison d’un Ptour Mitstaer ou similaire, c’est un Psak valide pour tous, c’est SA compréhension de la Torah.
Ici, ne me dites pas que la compréhension du
Rabbi de la Torah est qu’elle ne demande pas de dormir dans la souka.
Si un Tsadik ressent les « makifin » et est Mitstaer d’y dormir, la Torah l’en dispense, mais cela ne peut pas constituer une règle à suivre.
Même si on aime son Rabbi très fort.
Citation:
Voyez également Maguen Avraham 639 Ich Véichto où le Din de Mitstaer est également élargi à une personne à partir de l'absence d'une autre personne ( la femme – certes par un Rabbi mais selon le même principe Téchvou kéen Tadourou ; c'est peut-être même presque un Kal Va'homer car la femme est Ptoura Léhathila – véin kan mekomo léayen ).
Là aussi ça n’a rien à voir.
Si un ‘hassid a l’habitude de dormir avec le Rabbi et s’en voit privé les nuits de soukot car ce dernier est dérangé par les « Makifin », là oui, le ‘hassid est comparable à ce din.
Mais pour un ‘hassid qui habite en Israël et n’a jamais vu le Rabbi et est né après son décès, êtes-vous sérieux quand vous le comparez au cas de l’épouse ? croyez-vous sincèrement que ça ne correspondrait plus à Teshvou Keein Tadourou ?
Citation:
3) Vous vous étonnez et déplorez ensuite l'attitude du Rabbi ( je reprends vos termes ) ... Vous vous étonnez également de la réaction du Rabbi: s'il existe une réponse hala'hique, pourquoi ne pas l'avoir donnée ?
Je vous avoue que je ne comprends pas pourquoi vous revenez sur ce sujet. J'avais en effet expliqué ( petit 5 de mon dernier message ) qu'à mon avis le Rabbi avait au contraire précisément pensé qu'une réponse halahique, même si elle existât, n'aurait rien changé. Que cette polémique de la Souka ne fut qu'un prétexte pour déployer une campagne contre sa personne ( j'explique la réponse du Rabbi, je ne dis pas que telle est mon opinion - ou inversement ). Et en ce sens, il avait très précisément orienté sa réponse. Donner une raison halahique était vain selon lui.
En effet, c’est justement ce que je trouve dommage (et erroné).
Je suis sûr que si le
Rabbi lui avait donné une réponse Halakhique
(-attention, j’appuie sur ce dernier mot, pas un « baratin religieux », mais une réponse Halakhique, une vraie, qui a un sens même pour ceux qui ne sont pas convaincus avant de l’entendre), ça aurait tout changé.
Rav Kahana est on ne peut plus conciliant pour un « mitnagued », il aurait entendu la justification halakhique et aurait été en mesure de la répandre.
(idem pour nous, qui visionnons et entendons cet enregistrement des années après, nous aurions au moins une réponse claire et conséquente -car pour l’instant, ce que l’on trouve dans les Sfarim ne convainc essentiellement que ceux qui en était déjà convaincus avant de les lire.)
Citation:
En effet, visualisez je vous prie à nouveau l'échange. Dès le départ, Rav Kahana commet en un seul aparté deux grosses erreurs : premièrement, jamais le Rabbi n'a parlé de Issour – seulement de Minhag Habad ;
Au contraire ! Voilà qui aurait dû convaincre le
Rabbi de lui rigoler au nez et de lui répondre que si tout son problème est le Issour : «
éh bien sachez que je n’ai jamais interdit ni déconseillé de dormir dans la souka, vous pouvez aller le dire en mon nom à vos ‘Bnei Torah’ en question ».
Citation:
deuxièmement, il émet dès le départ un chef d'accusation – qui se veut alors, certes, hypothétique : « Une rumeur effrayante [ au sujet de l'interdiction de dormir dans la Souka ] ». Il rapporte là un jugement de valeur
Je n’ai pas compris.
Quel jugement de valeur ? Qualifier de rumeur effrayante l’interdit de dormir dans la Souka ? Mais vous êtes d’accord puisque vous soutenez que le Rabbi ne l’interdit pas.
S’il l’avait réellement interdit, vous auriez vous aussi qualifié ça d’effrayant, non ?
Citation:
et se fait l'écho des grands détracteurs et caricaturistes du Rabbi en relayant leurs propos, et ce, à la vue et à la « barbe » du ledit Rabbi – pas étonnant qu'il l'ait mal pris,
Disons que « étonnant » ou pas, c’est une autre question, ce que je dis c’est que c’est « dommage ».
Citation:
et qu'il ait centré sa réponse sur un axe politique et non halahique, l'axe halahique étant voué à l'échec à ce moment là, comme je l'expliquais.
J’entends ce que vous dites, mais pour ma part, comme dit plus haut, je trouve que lui répondre qu’il se base sur des rumeurs erronées aurait été le meilleur moyen de le retourner.
Somme toute,
Rav Kahana n’était pas agressif et venait en mode « conciliateur », dommage de ne pas avoir saisi la perche tendue et l’occasion de remettre les points sur les i.
De plus, s’il avait aussi une explication halakhique, ça aurait été parfait.
Entre nous, imaginez un instant une vidéo différente, avec un
Rav Kahana qui fait part au
Rabbi d’une rumeur terrifiante dont il aurait eu vent selon laquelle le
Rabbi interdirait de dormir dans la souka et le
Rabbi qui lui répond, tout calme, tout serein, avec un large sourire : «
si c’est ça votre problème, sachez que je n’ai jamais interdit ni déconseillé de dormir dans la souka, je n’ai fait qu’expliquer le Minhag de certains Rebbeim de ‘habad qui n’y dormait pas, mais je n’encourage pas les « simples juifs » à les imiter, au contraire, qu’ils accomplissent la Mitsva puisqu’ils ne ressentent pas les lumières spirituelles en question ».
Et là,
Rav Kahana qui le remercie et lui dit qu’il va se faire son Shalia’h pour aller le justifier auprès de ceux qui se posaient la question.
Franchement, ça n’aurait pas été mieux et plus efficace ?
Citation:
4) Vous disiez également que Rav Kahana avait certainement recherché et lu les réponses du Rabbi à ce sujet, et qu'elles ne lui auraient pas suffit ( je puis comprendre qu'elles ne suffisent pas, mais j'expliciterai plus loin ce point ).
Permettez-moi d'en douter fortement : comme dit juste précédemment, Rav Kahana a réussi la prouesse de faire deux grosses erreurs en une phrase. S'il avait lu l'avis du Rabbi, il ne serait pas passé à côté du fait que le Rabbi n'a pas parlé de Issour, mais de Ptour.
Vous pensez donc que
Rav Kahana n’a pas vérifié avant de venir et ignorait tout des éventuelles réponses halakhiques, bien, mais alors, s’il en est ainsi, c’est à plus forte raison qu’il aurait fallu les lui donner ces réponses !
Pour ma part, je pense que s’il ne les avait pas lues, il en avait déjà eu vent. Là où il voyait une « mashmaout » d’interdit dans les mots du
Rabbi, c’est dans l’élargissement à tous les ‘hassidim.
Le
Rabbi semble indiquer à ses ‘hassidim de ne PAS dormir dans la souka, c’est du moins ce que disent les adeptes en question.
C’est en cela qu’y voir un « Ptour » n’est pas satisfaisant, car on ne peut pas dispenser halakhiquement les autres juifs (ceux qui ne voient pas ces lumières), l’attachement au Rebbe est un thème noble, magnifique et profond, mais pas créateur d’un Ptour Mitstaer
(sauf pour celui qui dort toute l’année avec le Rabbi comme dit plus haut).
Citation:
5) Vous vous étonnez sur le fait que d'autres grands Tsadikims ( vous citez le Becht, Baba Salé et le Rambam – j'apprécie votre précaution à choisir des Tsadikims que Habad affectionne, la question ne semble qu'encore plus forte ; mais me concernant, je n'aurais pas été gêné que vous en citiez d'autres, même vilipendés par les Hassidim ).
Vous aviez pourtant la réponse dans les références que je vous avais données. Je les remets à nouveau et en rajoute une :
Voir
http://chabadpedia.co.il/index.php/שינה_בסוכה note 57 et ce qui s'en rapporte
Voir Likoutei Sihot tome 29 page 212 note 13
Voir
https://www.lahak.org/templates/lahak/article_cdo/aid/3088375/lang/he page 20 avec notes et suite.
Vous comprenez bien, à partir de là, que ce n'est pas – D-ieu en préserve – une méprise pour les Tsadikim d'avant, mais au contraire, un vibrant éloge aux prédécesseurs de Mitteler Rebbe.
Merci pour ces liens.
Néanmoins, comme je suppose que vous y avez lu « l’explication » en question, je me permets de vous demander : veuillez me dire en toute honnêteté si vous avez été convaincu par cet argument.
Si vous vous apprêtez à répondre positivement, je vous demanderais alors pourquoi n’avez-vous pas pu le retranscrire en français sur le site, mais seulement indiquer le texte en hébreu ?
Je crois que c’est parce qu’il n’est pas facile de traduire un argument qu’on ne cerne pas du tout.
Je vais donc le faire ici -comme je le peux- pour ceux qui ne lisent pas l’hébreu.
La question y est posée : pourquoi les tsadikim de toutes les générations ont dormi dans la souka s’il y a une lumière spirituelle qui dérange (et donc dispense) ? Quelle différence entre eux et l’Admour Haemtsaï ?
La réponse est que -bien entendu- tous ces Tsadikim ressentaient la même lumière, mais leur sommeil était de nature plus élevée, pas un sommeil pour reposer le corps comme le nôtre, mais un sommeil plus spirituel, de telle sorte que ces lumières ne dérangeaient pas un tel sommeil.
Là-dessus, il est ajouté que le Rabbi en question aussi dormait d’un sommeil spirituel qui n’est pas de nature à être perturbé par ces lumières, mais son domaine (Inyan) étant la Sfira de Bina, son travail était donc d’amener aux hommes et au cerveau humain un ressenti des notions spirituelles.
(Je sais, ça n’est pas très clair tout ça, c’est ce que je disais plus haut, pas évident à traduire ni à interpréter -même en s'éloignant des mots pour garder le sens.)
Cela renverse tout, car il semblerait à présent que ce Rabbi n’était donc aucunement Mitstaer de ces lumières mais qu’il ne dormait pas dans la Souka pour « familiariser » les hommes à cette idée de présence de lumière céleste.
C’est à n’y rien comprendre, car cette volonté de dévoiler l’existence de lumière spirituelle n’est pas un motif de dispense !
Si ce Rabbi ne souffrait pas de la lumière, il devait dormir dans la Souka (de son sommeil spirituel qui n’est pas dérangé par la lumière).
Une question se pose : comment se fait-il que TOUS les Tsadikim ressentaient cette lumière et que ça s’est perdu dans tous les milieux sauf chez ‘Habad
(et Belz selon ce que dit le Rabbi)?
Plus encore, tous ressentaient cette lumière mais n’en étaient pas dérangés car tous dormaient d’un sommeil spirituel et subitement, les deux changements s’opèrent de manière super-synchronisée et tous passent à un sommeil « matériel » qui serait de nature à être dérangé par la lumière, mais en même temps, ils ne perçoivent plus cette même lumière !
Il n’y a pas quelques tsadikim qui seraient passés au sommeil matériel mais qui verraient encore la lumière ?
Très étrange tout ça.
J’y vois encore un élément : לכן תבע האדמו"ר האמצעי גם מהחסידים להרגיש את האור מקיף ועד שיפריע לשנתם
Ce Rabbi
(Admour haemtsaï) aurait donc exigé de ses ‘hassidim qu’ils ressentent eux aussi cette lumière « au point d’en être dérangés dans leur sommeil ». Je laisse l’idée de cette étrange démarche de côté, pour souligner que ce Rabbi semble d’accord avec moi : il n’est pas question de dispenser un ‘hassid ‘habad de dormir dans la souka tant qu’il n’est pas EFFECTIVEMENT dérangé par la lumière.
Selon ce texte, tout Loubavitch qui ne ressent pas cette lumière (au point d’avoir du mal à dormir) DOIT dormir dans la Souka.
[ Au passage : Juste après, il est dit que le Rabbi dénonce ses détracteurs qui ne sont pas inspirés par la Yirat Shamayim et on y pointe plus précisément le rav Shakh en soulignant malicieusement (note 59) que de son propre aveu, il n’y connait rien en Halakha וכלשונו של בעל המחלוקת: אין לי יד ורגל בהלכה
Avant tout je souligne que les mots sont inexacts, le texte indiqué porte plus exactement אין לי חלק ושם בענינים הנוגעים למעשה בעיניני איסור והיתר ce qui signifie plutôt qu’il indique ne pas avoir de part et de renommée en tant que possek « dans les sujets pratiques de Issour Veheiter ».
Or, il n’est nullement besoin d’être un spécialiste du Issour Veheiter pour pouvoir indiquer une Halakha basique de Ora’h ‘Haim !
Le texte est une approbation de Rav Shakh sur les livres de Rav Tsvi Cohen, des livres de Halakha pratique.
Rav Shakh indique qu’il n’est pas un Possek et qu’il n’est donc pas la personne idéale pour recommander un ouvrage de Halakha pratique, mais de là à dire qu’il n’y connait rien en Halakha au point de ne pouvoir indiquer s’il faut ou non dormir dans la Souka, c’est burlesque pour qui comprend le sens de ladite approbation convenablement.]
Citation:
6) Vous indiquez ( fin de votre réponse ) que les réponses du Rabbi vous semblent n'avoir que très peu de valeur halahique.
Je veux bien, mais il semble que nombreux sont ceux qui ont mal compris l'objet et l'objectif du Rabbi, et ce point est absolument essentiel : le fait que les Habad ne dorment pas dans la Souka n'est pas méikar hadin, comme le souligne le Rabbi lui-même :
Voir début section « Chonot » ici :http://chabadpedia.co.il/index.php/שינה_בסוכה
Voir p:19 note 118
https://www.lahak.org/templates/lahak/article_cdo/aid/3088375/lang/h
Il s'agit simplement d'un Minhag. Voyez la finesse d'esprit : le Rabbi ne veut pas s'arrêter au domaine purement halahique, puisque encore une fois ce n'est PAS une Halaha, mais un Minhag. Cela n'aurait donc pas de sens, semblerait hors-sujet, et pourrait même amener à une confusion ( qui à la fin est bizarrement quand-même advenue ) sur le statut de ce Minhag.
Je vois dans ce premier lien l’élément important, il y est dit que le
Rabbi n’indique PAS de dormir en dehors de la Souka, il explique seulement le minhag du
Admour Haemtsaï etc. C’est parfait.
Mais hélas, dans la
note 58, il est dit que le
Rabbi a cependant -à une autre occasion- dit qu’il fallait imiter l’Admour en question et ne PAS dormir dans la souka :
אמנם בהזדמנות אמר הרבי שמכיוון שהנהגת הרבי הריי"צ שלא לישן ממילא ההולכים בעקבותיו עליהם לנהוג כמותו וכהנהגת רב אחא בדרך רבו רב כהנא.(המלך במסיבו עמוד סב ואילך וראה שיחות תשרי תש"ל).
Pour le second lien, vous l’aviez déjà indiqué plus haut et je vous ai déjà écrit ma mauvaise surprise et ma déception en lisant la suite.
Vous dites que ce n’est pas une Halakha mais un Minhag, mais ça ne change rien, appelez ça comme vous le voulez, on ne peut pas dire aux juifs de ne pas dormir dans la souka ni sous prétexte d’attachement à son Rabbi, ni au titre de Minhag, ni rien d’autre. L’exemption de Souka dépend de Mitstater
(pour manquement à Keein Tadourou), si c’est le cas, on en est dispensé, même si la nature du Tsaar provient d’un ressenti spirituel, mais encore faut-il le ressentir et en souffrir.
Citation:
NB : C'est pourquoi je vous ai également transmis d'autres références plus halahiques, soit le site de Habad Pedia et le livre du Rav Wolpe ( je vous fais confiance pour le nom ). J'espère que vous les avez lu tous les deux, car je crois les arguments solides –
Non, je n’ai pas lu le livre de
Rav Wolpe.
Le fait de ne pas posséder l’ouvrage y est certainement pour quelque chose
(ça rend la lecture forcément plus difficile…), mais j’avoue que le fait de savoir que
Rabbi Méir Mazouz l’a trouvé inconséquent ne m’a pas encouragé à faire les efforts pour me procurer ce livre, surtout lorsque j’ai lu différents articles ‘Habad venant justifier ce Minhag, qui tous passent à côté et ne donnent pas l’impression de comprendre le problème
(ou qui donnent l’impression de vouloir à tout prix justifier la position du Rabbi).
Citation:
mais encore une fois, de toute façon, ce n'est qu'un Minhag, voire la prolongation d'un ancien Minhag.
A la différence que ce « minhag » s’est répandu chez les ‘hassidim de ‘Habad seulement sous le règne du dernier Rabbi, pas à l’époque du
Baal Hatanya ou du
Admour Haemtsaï…
Citation:
7) Au sujet du Minhag et de son historicité :
- J'ai moi même été étonné lorsque le Rabbi a dit que l'Admour Hazaken ne dormait pas dans la Souka. Vétsarih Youn. Mais apporter l'argument de son Choulhan Arouh me semble hors-sujet, puisque je ne vais pas vous apprendre qu'il y a maintes différences entre ce qui y est écrit et les habitudes de l'auteur.
Le fait qu’il écrive l’obligation sans rien préciser ne constitue pas en soi une « preuve » qu’il y dormait, c’est plutôt la Halakha elle-même qui constitue cette preuve, je ne faisais que dire que s’il dérogeait à la Halakha, il aurait pu y faire une allusion.
Mais lorsque la Halakha est unanime et qu’il l’inscrit dans son livre, aller dire qu’il y dérogeait sans y apporter aucune preuve n’est pas convaincant.
Citation:
- Vous pointez une exactitude, lorsque le Rabbi parle de 100 ans. Au passage, vous commettez une erreur car la tranche ( 1882-1920 ) correspond au Rachab, et pas au Maharach mort en 1882 justement …
Oui, j’ai écrit Shmouel au lieu de Shalom Ber, Mea culpa, mais j’ai bel et bien écrit « Rashab » et non « Maharash ».
L’erreur est donc sur le prénom, pas sur l’acronyme.
Voyez plus haut,
Elie90 me l’a déjà fait remarquer.
Citation:
Par ailleurs, le Rabbi ne dit pas – de mémoire – que cette coutume existe depuis l'Admour Hazaken il y a 100 ans ( le croire capable d'une telle erreur relève de la gageure ), mais quelque chose de répandu chez les Hassidim depuis 100 ans; puis, bien après, il dit que le Minhag existe depuis l'Admour Hazaken, ce qui n'a rien à voir.
Bien entendu. Relisez-moi vous verrez que ce n’est pas ce que je disais non plus.
Voici mes mots : «
Sur place je me suis demandé pourquoi répète-t-il que ça fait 100 ans alors que peu après il dit que c’est depuis le Baal Hatanya ».
Le « peu après » est assez explicite.
Vous avez dû mal me comprendre, mon étonnement est le suivant : Pourquoi les ‘hassidim n’auraient adopté cette coutume que depuis 100 ans si déjà le
Baal Hatanya la pratiquait il y a plus de 200 ans ?
(Et dire que le
Baal Hatanya indiquait aux ‘hassidim de ne PAS l’imiter ne ferait qu’accentuer l’étonnement sur la directive du 7ème Rebbe.)
Citation:
Il se pourrait par ailleurs qu'il face référence à la coutume Belz, qui datait de grosso-modo un siècle à l'époque ( voir note 32 du lien chabad Pedia )
Je n’ai pas compris, vous voudriez dire que son intention était de dire que chez Belz ça fait 100 ans et chez ‘Habad ça fait 200 ans que les ‘HASSIDIM ne dorment pas dans a souka, c’est ça ?
Citation:
- Voyez le livre du Rav Wolpe : au moins 5 des 7 Rebbes Habad-Loubavitch avaient cette coutume d'après lui. C'est donc bien plus répandu que ce que vous pensiez.
Etrange, pourquoi pas les 7 ?
Pourtant le
Rabbi dit que c’est depuis le Baal Hatanya… (j’ai bien noté que vous trouviez cette affirmation du Rabbi étrange et « Tsrikha Iyoun », mais j’ai ajouté cette remarque à l’intention d’
Elie90, si jamais il lit jusque-là :) )
Et si ce n'est que 5 des 7 Rebbes, cela veut dire qu'en dehors du
Baal Hatanya, un autre Rebbe dormait dans a Souka bien qu'ayant été précédé par le
Admour Haemtsaï qui n'y dormait résolument pas!
Nous avons donc un Rabbi qui considère que le ressenti spirituel de son Rebbe ne concerne que lui et non ses disciples...
Citation:
8) Enfin, ce que vous pointiez comme divers hors-sujets de ma part ( par exemple sur le froid ) ne le sont pas : je répondais à votre question, que vous posiez dans votre message du 23 Dec en réponse à Hbd, et qui disait en substance : « comment cela s'arrange avec la Torah et la Halaha ? » ne voulant pas laisser les lecteurs désappointés.
Je ne comprends pas, ça reste un hors sujet lorsqu’il est question d’expliquer halakhiquement la position du
Rabbi qui vise à dispenser TOUT ‘hassid, même si le froid exempte de dormir dans la souka, ce n’est que s’il fait froid et ça n’a rien à voir avec ce qui est avancé par le
Rabbi.
Citation:
Je voulais par ailleurs montré que le motif du froid n'est pas toujours invoqué dans les circonstances que l'on croit.
Et oui, un Habad qui voudrait absolument dormir dans la Souka le peut, s'il ne se sent pas concerné par le Tsaar de son Rebbe.
Je ne sais pas ce que signifie « être concerné par le Tsaar d’autrui » dans votre esprit ; je ne distingue que deux cas de figure :
a) être concerné par le Tsaar d’autrui au point d’en souffrir soi-même et ne pas pouvoir dormir
b) être concerné par le Tsaar d’autrui sans que ça empêche de dormir :)
Dans le cas B, ça ne dispense pas de dormir dans la Souka.
Citation:
Il faut que je m'arrête car je tombe de fatigue.
Je veux bien vous croire, c’est un ressenti que je partage et j’imagine qu’il en va de même pour les courageux lecteurs qui seraient arrivés jusque-là !
Citation:
J'espère vous avoir été utile et ne pas avoir oublié un point. Sinon, merci de me le faire savoir également.
Je n’ai pas la force de tout relire, c’est beaucoup trop long et de toute manière les arguments reviennent.
Grosso modo, je résume le problème en quelques points:
A- Le
Rabbi encourage les ‘hassidim à ne pas dormir dans la Souka -ce qu’ils font avec sérieux et obéissance, alors que (selon un récent sondage) très peu d’entre eux ressentent la lumière des Makifin DeBina ou un quelconque autre Tsaar les empêchant de dormir dans la Souka.
B- Aucune justification Halakhique (conséquente) n’est présentée.
C- Voilà pourquoi les détracteurs du
Rabbi l’attaquent sur ce point et on peut dire que cette vidéo constitue un élément à charge
(pour ne pas dire du pain béni) puisqu’il s’emballe au lieu de démentir et d’expliquer Halakhiquement.
Mais après toutes ces lectures, il semble que le
Rabbi ne pouvait pas vraiment démentir car
il indiquait en effet à ses ‘hassidim de ne pas dormir dans la souka !
Quant à la justification halakhique, je ne sais pas laquelle il aurait pu présenter à
Rav Kahana, mais celles dont nous avons parlé et celles que j’ai pu lire ne valent pas grand-chose.
Enfin pour terminer, j’ajoute une idée qui échappe peut-être à certains ‘Habad ou défenseurs du Rabbi :
En ce qui me concerne, le fait d’émettre une critique ne constitue pas une condamnation du critiqué.
Je peux admettre qu’un Tsadik ait un tort tout en ayant raison mille fois ailleurs, rien n’oblige à avoir toujours raison.
Peut-être que ceux qui tendent à se contenter de réponses vaseuses au sujet de la pseudo-justification halakhique y sont enclins en raison d’une vision (trop) exigeante d’un Tsadik ?
Comme je sais que certains vont critiquer cette vue qui permet d’apprécier un Tsadik à 95% tout en ayant une critique à son sujet en parallèle, j’indiquerais
Rabbi Méir Mazouz qui a critiqué cette histoire de Souka
(comme mentionné plus haut), tout en restant très respectueux et même admiratif du
Rabbi pour le reste. (Idem pour
Rav Ovadia Yossef et beaucoup d’autres qui ont critiqué le
Rabbi sur un ou deux points tout en soulignant son action sans pareille pour le reste.)
PS: je viens d'écrire trois messages dont deux "longs comme un livre", je n'ai plus le temps de me relire
(shabbat ce soir), veuillez excuser les probables nombreuses fautes et surtout, veuillez bien tout relire avant de réagir, il est probable que votre question ou argument soit déjà répondu(e) dans tous ces développements et je ne pourrais pas écrire une telle Meguila à chaque fois, ça se ferait au détriment d'autres internautes qui attendent eux aussi des réponses, car répondre comme je viens de le faire demande beaucoup de temps, j'aurais pu répondre à 10 personnes...