A
‘HozerImSheelot 2 :
Citation:
J'en profite pour vous poser une question, si cela ne vous dérange pas.
Je vous imagine friand de ce type d'histoires/d'anecdotes, j'espère que je ne me trompe pas.
Auriez-vous une idée de l'identité du génie qui vient vendre sa part au monde futur pour cent roubles?
Vous parlez du chapitre « Le Marchand », dans
Au tribunal de mon père (Ed. Stock, p.161).
Non, je ne connais pas le nom de ce « vendeur » de Olam Haba, mais il n’a pas été le seul.
On raconte que le
Rav ‘Haim Elazar Waks (le Nefesh ‘Haya) (1822-1889) a accepté de vendre sa part au Olam Haba à un riche juif en échange d’un don faramineux pour le Yishouv en Erets Israël, une année où la récolte avait été catastrophique puis dévastée par les sauterelles, des milliers de juifs risquaient de mourir de faim.
(Toldot Hanefesh ‘Haya p.32-33) (‘Hakhmei Polin -Grünbaum- Jér. 2009, p.285.)
Ce concept de vente a même été traité à différentes occasions dans les responsa et Sfarim en tous genres, voyez par exemple :
Touv Taam Vadaat (Kluger) (I, Talmoud Torah §217)
Min’hat Its’hak (VI, §100)
Shaarei Shamayim (Rizikov) (§7, N.Y. 1937, daf 88a)
Shout Yevakesh Torah (Kaufman)(§89)
Yissakhar Zvouloun (Sternbuch) (Bnei Brak 1998, p.114)
Vous trouverez encore plusieurs anecdotes autour de la vente de Olam Haba dans le
Kountras Mekhirat Olam Haba (Twersky) (Brooklyn N.Y. 2013).
La particularité de ce cas dont vous parlez c’est qu’il semblait avoir de très grandes connaissances en Torah, au point d’épater le Megadim ‘Hadashim, tout en étant devenu un véritable Kofer lemehadrin.
Désolé, j'ignore son nom.
Par contre, si vous enquêtez sur les identités secrètes des personnages cités dans
Au tribunal de mon père, je peux vous révéler que l’ami du père de
Singer, appelé «
Reb Nachman » et dont il est question dans
Au tribunal de mon père (Ed. Stock, p.134), ne se prénommait pas du tout Nachman.
Il se trouve que ce chapitre se retrouve dans le tome 2,
De nouveau au tribunal de mon père (Ed. Mercure de France 2003, p.280) et la traduction y est légèrement différente.
Vous y verrez (en
p.281) qu’il écrit clairement au sujet de cet ami «
que j’appellerai Reb Nachman », c-à-d que ce n’est pas son nom mais un nom fictif.
Apparemment, il ne voulait pas dévoiler sa véritable identité, mais je pense qu’aujourd’hui, il y a prescription, donc je vous la livre, c’est
Rav Shlomo Gavriel Rozental de Varsovie [auteur du
Hitgalout Hatsadikim et du
Tiféret Hatsadikim], élève de
Reb Tsadok Hacohen et grand diffuseur de ses Sfarim.
Il a aidé le
Rav Zinger à éditer le
Sefer Notrikon du
Pri Megadim, comme
Singer le raconte
(tandis que Moshé Lifshitz, libraire à Varsovie, est simplement associé avec Rav Zinger dans la diffusion du livre, qui a été imprimé à Bilgoray en 1910).
Il y a quelques imprécisions dans
Au tribunal de mon père : le titre est Notrikon et non
Nutrikum (p.134), dans le tome 2
(p.281) le titre est correctement retranscrit.
Aussi, Singer en nomme l’auteur Joseph
Shor alias le Pri Megadim, mais il s’est embrouillé, car son patronyme était Teomim (Rabbi Yossef Teomim, auteur du Pri Megadim et du Sefer Notrikon).
Cette erreur se retrouve dans les deux tomes.
Il y a encore beaucoup de petites erreurs, par exemple dan le même chapitre, il parle de mâchoire de lion dans
De nouveau au tribunal de mon père (p.286), alors qu’il s’agit bien sûr de mâchoire d’âne comme il est écrit dans
Au tribunal de mon père (Ed. Stock, p.137).
Il y a encore plusieurs erreurs tout au long du livre, dans les deux tomes, mais cela reste des livres instructifs et intéressants.