A
OAPerez :
Citation:
Vous avez cité plusieurs ouvrages sur le Moussar (sur ce fil et ailleurs), mais vous dites aussi sur plusieurs de ces ouvrages certaines critiques, en disant que certains auteurs orientent leurs Hashkafot dans leurs écrits qui ne sont pas forcément adaptés à la génération actuelle ou à certaines personnes qui n'ont pas forcément la même mentalité, que certains auteurs émettent des idées erronées (puisque clairement contredites par 'Hazal) …
Dès lors, pourquoi étudier le Moussar ?
S’il y a des auteurs qui orientent ou adaptent leurs hashkafot, cela nous dispenserait d’étudier du Moussar ? Je ne comprends pas.
Et puis il reste les classiques validés unanimement comme le Or’hot Tsadikim.
On trouvera toujours à redire sur chaque Sefer, mais ça n’est pas une raison de ne pas l’étudier.
Citation:
Peut-être que c'est pour cela que le 'Hazon Ish s'opposait à l'étude du Moussar …
Mais toutefois l'un de ses propres élèves quant à lui, le Rav Guershon Edelstein, a beaucoup encouragé l'étude des livres de Moussar.
Il faut tenir compte du contexte et de l’époque. Le
‘Hazon Ish est décédé ~70 ans avant
Rav Edelstein, ils ne s’adressaient pas au même public.
Citation:
Je sais que vous avez quand même cité plusieurs ouvrages, mais selon vous, vaudrait-il mieux se concentrer sur des livres « standards » si je puis dire ainsi, comme le Or'hot Tsadikim, ou les Shmoneh Prakim du Rambam (sur les Pirkei Avot), ou encore le Or'hot Yosher de Rav 'Haïm Kanievsky, ou bien ce genre d'étude ne saura être complète et il faudrait étudier d'autres livres de Moussar en complément, même s'ils sont « moins standards » ?
Non, ces livres sont très bien.
Au bout d’un moment, à force de les réviser, on a envie d’en voir d’autres.
On en reparlera à ce moment.
Quelques titres parmi les classiques :
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Or’hot Tsadikim (Excellent sefer, le ‘Hazon Ish était fan. Le Steipler aussi. Un peu sévère en matière de Anava/Gaava, il ne faut pas perdre le nord et rester sur terre).
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Shmoné Prakim (ce n’est pas vraiment « sur » Avot) (et ce n’est pas vraiment un sefer Moussar dans l’entendement classique. Mais puisque vous le citez, je précise que c’est bien de le lire).
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Shaarei Tshouva de R. Yona (un peu hard aussi par endroits, il faut savoir consulter un Talmid ‘Hakham quand on y lit quelque chose qui parait irréalisable).
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Messilat Yesharim (grand classique des yeshivot lituaniennes. Le Gaon de Vilna en était fan. Mais ça reste un A’haron, et d’autres n’ont pas eu peur de s’opposer à certaines choses qu’il pourrait écrire.)
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Or’hot Yosher (un peu dans le style du Or’hot Tsadikim, Sefer très sympathique et bon exemple de sefer Moussar ayant par endroits des Hashkafot orientées.)
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‘Hovot Halevavot (parmi les plus anciens et les plus importants).
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Pélé Yoets (agréable et intéressant. Regain d’intérêt depuis une trentaine d’années. Il faut savoir prendre parfois un peu de recul et tenir compte de l’époque et du contexte).
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Menorat Hamaor (intéressant mais long, il faut aimer le style).
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Reshit ‘Hokhma (riche mais très long, il faut aimer le style).
Il y en a encore beaucoup d’autres, mais voici déjà de quoi commencer.
Bonne lecture.