Citation:
1) avez vous entendu parler de rav Moché Abigdor Amiel za"l ?
Que pouvez vous me dire a son sujet ?
Le
Rav Moshé Avigdor Amiel était un grand Talmid ‘Hakham, élève de
Reb Shimon Schkopp, de
R. Eliezer Gordon et
rav Bloch de Telz, et de
Reb ‘Haim Brisker.
Il a reçu la Smikha du
Rogatshover, du
Or Saméa’h, et du
‘Heshek Shlomo.
Durant l’entre-guerres il était Rav à Anvers, jusqu’en 1936 où il a été élu au poste de Rav de Tel Aviv.
Il est décédé un peu après la guerre vers 1945-46 en Palestine/Erets Israel.
J’ai demandé à
Rav Mordekhai Rottenberg si son père,
Rav ‘Haim Yaakov (alias le Rouv) avait entretenu une relation avec
Rav Amiel (étant donné qu’ils étaient à Anvers à la même période durant des années – le père du Rouv était Rav à Anvers lui aussi).
Il ne le sait pas.
Citation:
pourquoi n'est il pas étudié dans le olam hayeshivot actuel ?
Tout d’abord car il n’a pas publié un sefer adapté au limoud yeshivique.
Son Sefer le plus connu est
Hamidot Le’heker Hahalakha, mais il ne s’adresse pas à un public de Ba’hourei Yeshiva classique.
Il doit certainement être apprécié dans une Yeshiva Tikhonit, mais ce n’est pas à la mode dans les yeshivot classiques.
Si déjà, son
Derekh Hakodesh aurait pu être utilisé, mais il n’a pas retenu l’attention des Maguidei Shiourim.
Et il faut savoir que de nombreux auteurs très intéressants ne sont pas étudiés dans les yeshivot.
Ensuite, il ne faut pas négliger non plus son positionnement politique, du côté du parti Mizra’hi, qui lui a aussi valu des déboires avec les ‘Hassidim de Gur.
Il y a eu de très grand Talmidei ‘Hakhamim dont les Yeshivot se sont détournées en raison de leurs vues politiques.
Son sefer
Drashot El Ami (en 3 tomes) était très apprécié en Tunisie,
Rav Méir Mazouz a mentionné à une occasion qu’un des rabbanim en Tunisie (
Rav Sebban) avait dit qu’il était prêt à payer $100 (de l’époque !) pour acquérir chacun des tomes du Drashot El Ami (frais de port élevés…). (Shiour de motsaé shabbat Ki Tissa 5781, ici :
https://www.youtube.com/watch?v=QmNHnJ-Psdw&t=2068s à 34’’ 30’ -et par écrit dans
Bait Neeman n°252 note 12)
Citation:
2)Memes questions (sauf la dernière) pour rav Chmouel Yaankov Borenstein ?
Je ne sais pas grand-chose de ce Rav si ce n’est qu’il est décédé récemment (il y a 3-4 ans) à un âge assez « jeune » (69 ou 70 ans je crois) et avait été Rosh Yeshiva de ‘Hevron-Gueoula à Jérusalem, puis de la yeshiva Kiriat Melekh à Bnei Brak.
Citation:
3) pourquoi les livres Dibrot Moché de rav Feinstein sont ils beaucoup beaucoup moins étudiés que igrot moché, alors que la grande majorité de son travail leur a été destiné, comme le rav le témoigne lui même ?
A n’en point douter, je dirais que c’est une affaire de rédaction.
Les Sfarim
Dibrot Moshé ne sont pas bien rédigés et sont beaucoup trop longs à lire, si
RMF avait reformulé de manière plus concise et plus pertinente, il aurait été beaucoup plus lu.
D’ailleurs, ce qui est le plus utilisé dans ces sfarim, ce sont les Héarot imprimées en fin de volume, justement car elles sont plus concises.
Il existe bien quelques personnes qui aiment lire le
Dibrot Moshé, mais elles ne sont pas assez nombreuses.
Il y a beaucoup de Sfarim qui doivent leur manque de succès à une rédaction pas assez soignée ou trop longue, alors que les ‘hidoushim qu’ils contiennent seraient très intéressants s’ils étaient présentés de manière plus claire et accessible.
Inversement, il y a aussi des Sfarim qui ont connu une grande popularité justement parce qu’ils ont été bien travaillés au niveau de la rédaction, comme le
Min’hat ‘Hinoukh, ou le
Kehilot Yaakov du
Steipler.
Je ne me relis pas, sorry pour les fautes.