Citation:
Une femme avec plusieurs enfants souhaite arrêter de travailler car elle en souffre trop, avec les charges de la maison qui lui incombent majoritairement.
Son mari rechigne à aider. Si elle décide d'arrêter de travailler, son mari a-t-il le droit de lui dire qu'il n'essayera pas d'augmenter ses revenus, que ce sera la pauvreté, car ses revenus sont précaires et qu'il ne veut absolument pas envisager d'essayer autre choses pour s'en sortir, privilégiant nombre d'activité dans la Tora, mais bénévoles ?
Le fait que le mari "ait le droit" ou non de lui parler ainsi, dépend de multiples paramètres, par contre, en ce qui concerne sa position
(son refus de tenter de combler le manque), voici ce que je peux dire:
Si le couple est marié religieusement et dispose d’une Ktouva classique, non modifiée, elle indique que le mari s’engage à nourrir et vêtir sa femme.
Il a le droit d’assurer autant de rôles bénévoles qu’il veut (que ce soit « dans la Torah » ou pour des associations féministes), mais cela ne l’exempte pas de son engagement de subvenir aux besoins de son épouse.
Ceci étant dit, je ne sais pas ce que vous entendez par «
ce sera la pauvreté ». Si cela signifie qu’il ne sera plus possible d’aller à l’hôtel pour les vacances, ou qu’il ne sera plus envisageable d’aller manger au restaurant, tout ceci ne fait pas partie des engagements du mari.