"Il est honteux de faire sa propre éloge" (Ciceron)
Je me charge donc de la sienne (dans l'espoir de réussir à lui rendre justice)
En lisant le pirkei Avot, (plus précisément la Michna6 du chapitre 6) j'ai eu une pensée particulière pour Rav Wattenberg.
Cette michna cite 48 qualités nécessaires à une bonne compréhension de la Tora.
Et je retrouve ces qualités chez Rav Wattenberg:
(6. La connaissance de la Tora est supérieure à la prêtrise et à la royauté, car la royauté demande trente qualités, le sacerdoce n'en exige que vingt quatre, tandis que ) pour acquérir la connaissance de la Tora, il en faut quarante huit, à savoir :
l'étude,
l'attention,
la mémoire,
la maîtrise des lèvres,
l'intelligence du cœur,
l'appréhension scrupuleuse,
la crainte de D. ,
l'humilité,
la joie, la pureté,
la mise au service des Sages,
la minutie des compagnons,
la dialectique des disciples,
l'assiduité,
l'étude de la Loi écrite et de la Michna , accorder peu de temps aux affaires, aux relations sociales,
la diminution des plaisirs,
du sommeil,
des conversations,
des divertissements,
la patience,
la bonté de cœur,
la confiance dans les paroles des Sages,
assumer l'adversité,
connaître sa véritable place,
se contenter de son sort,
s'entourer d'une barrière de précautions, savoir prendre la parole,
la modestie,
la gentillesse,
l'amour de D. ,
l'amour des hommes,
l'amour de la justice,
l'amour de la droiture et l'amour des remontrances,
fuir les honneurs,
ne pas tirer vanité de son savoir,
ne pas abuser du pouvoir de décision, savoir partager ce qui pèse à son prochain,
savoir le juger avec bienveillance,
savoir le ramener à la vérité,
savoir le ramener à la paix,
affermir son esprit dans l'étude,
savoir interroger et répondre,
savoir écouter et déduire,
apprendre afin de pouvoir enseigner, apprendre afin de pouvoir mettre en pratique,
savoir contribuer à la sagesse de son maître,
savoir rapporter scrupuleusement ce que l'on a entendu,
citer explicitement l'auteur.
(Vois, tu apprends ainsi que celui qui rapporte une parole au nom de celui qui l'a dite apporte la délivrance au monde, ainsi qu'il est dit : ‘‘Esther parla au roi du complot contre lui, au nom de Mardochée’’ (Esther 2,22).)
Certains maitres sont tellement extraordinaires et suscitent une telle admiration de notre part que c'est comme s'il nous donnent un nouveau souffle.
Ils respirent tellement la vérité, les valeurs de la Torah ou la proximité avec Hachem qu'ils suscitent une volonté de leur ressembler.
Ceci est une bonne chose dans le sens où avoir un exemple plus grand que soi donne une émulation, une volonté de grandir.
« Un Rav qui ressemble à un ange » pour reprendre l'expression consacrée (le type de Rav qu'il faut choisir de suivre).
Il m'est difficile de supposer qu'il se rende vraiment comptent à quel point son travail est appréciable, de par sa capacité à rendre accessible des notions complexes ou « dispersées » dans les diffèrent écrits talmudiques.
Un grand travail de synthèse et d'explications, sans parler du travail de mémoire (et de révision en amont).
Que D... le bénisse !