La Tora nous enjoint de nous réjouir pendant les fêtes de Chavou‘oth (Devarim 16, 11) et de Soukoth (16, 14), mais elle ne nous impose pas pareille obligation pendant Pessa‘h.
De même Hachem nous a promis de nous bénir à Chavou‘oth (16, 10) et à Soukoth (16, 15), mais pas à Pessa‘h.
Rabbeinou be‘hayé (ad Devarim 16, 14) nous propose deux explications :
Ce qui différencie en premier lieu la fête de Pessa‘h des deux autres fêtes de pèlerinage, c’est qu’au moment où nous fêtons la première nous ne bénéficions encore d’aucune récolte. A Chavou‘oth en revanche nous commençons les moissons, et à Soukoth les fruits des arbres sont parvenus à maturation.
La seconde explication prend appui sur la Michna suivante : « Le monde est jugé en quatre circonstances : A Pessa‘h il est jugé pour les récoltes, à ‘Atséreth (synonyme de Chavou‘oth) il est jugé pour les fruits des arbres, à Roch hachana tous les humains défilent devant Hachem comme des troupeaux de moutons, et à ‘hag (synonyme de Soukoth) il est jugé pour l’eau » (Roch hachana 1, 2).
La différence entre Pessa‘h et les trois autres circonstances où nos actions sont scrutées par Hachem est que ces quatre jugements sont interdépendants. Une fois franchie la première étape, celle de Pessa‘h, nous éprouvons comme un soulagement, de sorte que nous pouvons nous laisser aller ensuite à une plus grande joie et nous sentir davantage bénis par Hachem.
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