L’une des différences entre l’énoncé des dix Commandements de notre paracha et celui de la parachath Yithro concerne le dernier d’entre eux.
Il est écrit dans Chemoth 20, 14 : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur ni sa servante ni son bovin ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain », et dans Devarim 5, 18 : « Et tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, et tu ne désireras pas la maison de ton prochain, son champ, et son serviteur et sa servante, son bovin et son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain ».
Dans le premier de ces deux versets, le texte emploie à deux reprises le verbe « convoiter » (ta‘hmod), tandis que le second emploie d’abord le verbe « convoiter », puis « désirer » (titeawé).
Selon Rabbeinou be‘hayé, l’emploi de ces deux verbes dans le même verset nous apprend que l’on doit s’abstenir non seulement de convoiter l’achat avec de l’argent de ce qui appartient à autrui (lo ta‘hmod), mais aussi de le convoiter sans intention de l’acheter (lo titeawé). Car une telle convoitise, même si elle se situe seulement dans notre for intérieur, peut nous amener à vouloir acheter, ce qui constituerait une transgression à lo ta‘hmod.
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