Tout comme la parachath Wayiqra, la haftara qui lui est associée (Isaïe 43, 21 – 44, 23) traite abondamment des sacrifices offerts sur l’autel, à cette différence que, tandis que la paracha nous parle de l’institution des sacrifices et des règles qui leur sont applicables, la haftara s’étend sur l’esprit dans lequel ils doivent être offerts, égratignant au passage les comportements de ceux qui ne font que les parodier et les contrefaire.
Retenons cependant l’un des derniers versets, qui introduit dans le culte des sacrifices la notion de repentir et de pardon divin :
« J’ai effacé comme un brouillard tes transgressions, et comme un nuage tes péchés : reviens à Moi, car Je t’ai sauvé » (44, 22).
On retrouve ce verset, véritable promesse de pardon, dans nos diverses prières de Yom kippour, et il est commenté comme suit par Malbim :
Nos péchés créent un écran entre Hachem et nous, tout comme les brouillards et les nuages font écran aux rayons du soleil. Néanmoins, promet Hachem, Je disperserai tout comme le vent ces brouillards et ces nuages, les « gros » péchés qui sont comme des brouillards, et les « petits » qui sont comme des nuages et qui n’obscurcissent pas comme eux le ciel.
« Je t’ai sauvé » (au passé), ce qui signifie que l’ensemble du plan divin est prêt à se mettre en route, et que tout ce que nous avons à faire est nous repentir.