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Se laisser embrasser la main par une femme

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Talmid Hakham en devenir
Messages: 19
Bonjour,

Je suis tombé sur une vidéo on l'on voit Rabbi Baroukh Toledano Zatsal dans un mariage et il semblerait qu'avant de bénir le Hatan et la Kala, la Kala lui embrasse la main.
Je ne sais pas si c'est sa fille, mais dans le cas où ça ne l'est pas, comment expliquer cela ?

Merci par avance,

Kol tuv,
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Citation:
Je suis tombé sur une vidéo on l'on voit Rabbi Baroukh Toledano Zatsal dans un mariage et il semblerait qu'avant de bénir le Hatan et la Kala, la Kala lui embrasse la main.
Je ne sais pas si c'est sa fille, mais dans le cas où ça ne l'est pas, comment expliquer cela ?


Il faut savoir que certains Poskim sfarades autoris[ai]ent aux femmes d’embrasser la main du Rav.
Le Ben Ish ‘Haï l’autorise très clairement dans Od Yossef ‘Haï (Shoftim §22).

D’autres autorisent avec pour condition qu’il y ait un Hefsek Begued, c-à-d qu’il n’y ait pas de contact direct, qu’un tissu épais sépare et la femme embrassera le tissu/la serviette posé(e) sur la main du ‘Hakham.
cf. Shout ‘Haim Shel Shalom (II, §17)
et Lev ‘Haim (II, §4).


Certains ont écrit qu’en dépit de ce Minhag autorisant qu’une femme embrasse la main du Rav, il convient d’interdire de nos jours (cf. Shout Divrei Benayahou II, E’’H §30).

Je dirais que ce n’est pas seulement en raison de la dégringolade spirituelle de notre génération en matière de Arayot Befarassia qu’il convient de se montrer plus strict de nos jours, mais aussi parce qu’embrasser la main du ‘Hakham se fait de moins en moins, je veux dire, pas avec le même sentiment de profond respect.
Il y a un siècle, les juifs du Maroc étaient pétris de Kvod Talmidei ‘Hakhamim ; lorsqu’ils embrassaient la main du Rav ce n’était pas un simple geste religieux ou une politesse de circonstance, ils avaient vraiment le sentiment qu’ont encore certains juifs en embrassant un Sefer Torah ou le Kotel Hamaaravi.

Ces juifs marocains n’avaient pas le sentiment de faire « une Tova » (/un Kavod) au Rav en lui embrassant la main, mais plutôt de s’élever spirituellement, c’était une chance, une occasion à saisir, une aubaine !

Avec une telle mentalité, lorsqu’une femme embrassait la main d’un rav, on était à des années-lumière des mauvaises pensées/intentions.

Aujourd’hui c’est beaucoup moins le cas.
On n’a plus le sentiment qu’embrasser la main est un signe de respect mêlé à de la soumission et de la crainte (car on n’embrasse plus la main des personnes respectables comme avant -à part pour les rabbanim de certaines communautés et -Lehavdil- pour le pape. Même le Minhag d’embrasser la main de ses parents se perd et disparaît tout doucement).

De plus, le profond respect pour les Talmidei ‘Hakhamim n’est plus du tout ce qu’il était.
Le XXème siècle l’a érodé (dans les pays arabes, mais ailleurs il avait déjà pris un grand coup depuis le XVIIIème siècle).

De telle sorte qu’une femme qui embrasserait la main d’un Rav ne serait pas, aux yeux de tous, assurément dans un monde purement spirituel.

Ajoutez à cela la dégringolade susmentionnée et il est facile de dire que le Psak du Ben Ish ‘Haï serait obsolète pour notre génération.

Concernant cette vidéo, je ne sais pas si c'est sa fille ou petite-fille et il faut aussi vérifier si le Rav n'a pas un gant ou une serviette sur la main.
Mais en vertu de ce qui précède, il n'est pas exclu qu'elle ne soit pas de sa famille et qu'il ne porte pas de gant.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Mon post a entraîné une critique que l'on m'a envoyée, je la reproduis ici et y répondrai par la suite bez"h:

Voici le message qu’on m’a envoyé , suivi de ma réponse dans le post suivant:

Citation:
mékhilate kévodo mais c’est assour d’écrire ce que vous dites que le rav Tolédano touchait les femmes et que Bénich-khaye autorise d’embrasser et vous encourager les gents a fauter parceque ils vont dire si le rav peut toucher les femmes alors moi aussi et vous savez aussi bien que moi que ca entrainera après.
Le yétsère arah est dure et il n’y a qu’un pas a traverser pour que les gents fautent et vous les encourager dans ce dérekh.
Vous croyez celui qui dit qu’il a vue un film mais il ce fait des film, c’est faux et vous remmettez même pas en question son affirmation certaine. Il a du voir un autre que rav tolédano et il embrassait le h’atane et pas la calla. Les gents imaginent vite pleins de choses et vous devez être plus soucieu et prudant et crégnant avant d’écrire dans vos réponse sur internet des ambuches pareil. Vous avez une responsabilité en écrivant ca pour le zilzoulle du rav et aussi pour l’ambuche devant l’aveugle que vous entrainer a fauter. mékhila et avec respects.


.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Je ne partage pas votre façon de voir les choses.

S’il y a des gens assez idiots et mal intentionnés au point de voir dans ma réponse une autorisation à toucher les femmes, je ne dois pas pour autant priver les autres (qui eux sont bien intentionnés) de savoir la vérité.

Votre vision de la Torah n’est pas partagée par la majeure partie des Poskim qui ne s’interdisent pas de citer les Shitot même les plus étranges dans leurs livres.
Ils n’y disent pas que l’on soit tenu de suivre ces Shitot, ils les mentionnent pour expliquer une idée et un contexte.

Si vous craignez que des gens (mal intentionnés) iraient « utiliser » ces Shitot pour se permettre des choses interdites, on ne s’en sort plus !

Le malintentionné trouvera toujours de quoi se justifier et fauter, interdire pour cela de partager une opinion rabbinique est grave car cela censure la Torah !

Les juifs doivent pouvoir être capable d’entendre qu’il y a un Rav qui autorisait quelque chose et que de nos jours, pour différentes raisons, tous les rabbanim l’interdisent.
Sans quoi, on court tout droit vers l’obscurantisme, on s’éloigne de la Torah et de Ahavat Hashem.

Iriez-vous jusqu’à reprocher à Rav Ashei d’avoir mentionné dans le Talmud des opinions non retenues parce qu’une personne mal intentionnée pourrait les lire et s’en contenter ?

Diriez-vous par exemple qu’il est interdit de mentionner le fait qu’un rabbin du Talmud (‘Houlin 116a) autorisait de consommer la viande de volaille avec du lait ?
ce point est repris dans différents Sfarim tardifs et il est aussi traduit et présenté dans les Gmarot traduites, faut-il les censurer ?

Si on se soucie de celui qui va décréter qu’il n’a plus besoin de séparer poulet et lait parce que R. Yossi Haglili le permettait, on devrait censurer tout le Talmud et toute la littérature rabbinique au fil des siècles.

Ce qu’il faut faire si l’on est amené à citer cette opinion dans un livre de halakha, c’est rappeler que ce n’est pas la Halakha retenue et c’est tout.

Celui qui veut fauter trouvera toujours un moyen et vous ne pouvez pas le reprocher à l’auteur du Talmud ni d’un autre Sefer.

Il y aura toujours des gens capables de trouver des Heitérim n’importe où.

Savez-vous combien de personnes se reposent sur le Shout Yabia Omer, ou le Shout Igrot Moshé, pour s’autoriser des choses que ces Rabbanim eux-mêmes n’admettaient pas ?
Doit-on en imputer la responsabilité aux auteurs ?
Non.
Ces auteurs font leur travail de présenter leur raisonnement halakhique et s’il leur est pour cela nécessaire de mentionner une opinion non-retenue dans la Halakha, ils le font.
Et que celui qui « cherche » à se tromper se trompe !

Nous ne devons nous soucier que des gens « normaux » et bien-intentionnés.

Le Rasha intellectuellement malhonnête trouvera toujours sur quoi s’appuyer, il le trouve du ‘Houmash au Yalkout Yossef !

Ce Ben Ish ‘Haï qui autorise qu’une femme embrasse la main du ‘Hakham se trouve dans toutes les éditions, vérifiez par vous-même.

Je prends la peine d’expliquer que ce n’est pas parce que c’est écrit dans le Ben Ish ‘Haï que c’est la Halakha à suivre, que les choses ont évolué et que le Ben Ish ‘Haï parlait à une autre époque en fonction de la réalité de son époque.
Donc je n’encourage personne à toucher une femme, ni aucune femme à embrasser la main d’un Rav.

Le seul qui s’y croit autorisé par mon texte, c’est celui qui refuse de le lire entièrement et de tout comprendre normalement, car il SOUHAITE se trouver des Heitérim.

On ne peut pas et on ne DOIT pas lutter contre ce fléau si c’est au prix de censurer et museler la Torah.

Concernant Rabbi Refael Baroukh Tolédano au sujet duquel vous avez été jusqu’à m’accuser de lui manquer de respect en ne me montrant pas suspicieux au sujet de cette « pseudo-vidéo », sachez que vous faites erreur.

J’ai vu cette vidéo et c’est bien de Maran Hatsadik Vehakadosh Rabbi Refael Baroukh Tolédano זיע"א dont il s’agit, il n’y a pas de doute.
Voilà pourquoi je n’ai pas remis en cause les dires de l’internaute qui posait cette question. (et j’espère que vous n’irez pas jusqu’à imaginer un montage vidéo truqué…)

Loin de moi de lui manquer de respect, ‘has veshalom, c’est une des plus grandes personnalités du judaïsme du XXème siècle, c’est un Rav auquel je suis particulièrement attaché, tout d’abord pour avoir découvert, acheté et étudié son Kitsour étant très jeune et surtout pour avoir été l’élève de son fils, Mori Verabbi Hatsadik Rabbi Yaakov Tolédano zatsal.

S’il acceptait qu’une femme lui embrasse la main, j’ai justement expliqué dans mon post que c’était en suivant l’habitude répandue au Maghreb et validée par le Ben Ish ‘Haï.
Comprenez que le Ben Ish ‘Haï lui-même en faisait certainement autant et si cela rabaisse à vos yeux le niveau de ces deux rabbanim, c’est VOUS qui êtes dans l’erreur et non moi.

A mes yeux, Rabbi Baroukh Tolédano reste un Kadosh Elyon, même si j’indique qu’halakhiquement il ne faut pas reproduire ce minhag de nos jours.

Sachez par exemple que son fils Rabbi Yaakov זצ"ל ne le pratiquait pas (aucune femme ne lui embrassait la main, seuls les hommes) et pourtant il savait bien que son père suivait le Ben Ish ‘Haï sur ce point et il est superflu de dire à quel point il avait une très haute estime de son père.

[il nous a raconté des histoires sur son père, on y voyait à quel point il le vénérait.
Il nous a aussi dit que toute sa vie, son meilleur ‘Hizouk dans la Avodat Hashem, son plus grand Moussar, c’était de se souvenir de l’image de son père assis à sa table en train d’étudier dans un feu de Kdousha.

Si vous n’avez pas connu Rabbi Yaakov, si vous n’avez jamais étudié un Maharsha avec lui, si vous n’avez jamais prié à côté de lui, si vous ne l’avez jamais entendu déchirer les portes du Ciel avec son incroyable Avinou Malkénou, vous ne pouvez pas comprendre de quoi je parle, ni de quelle catégorie de rabbins je parle.
Nous avons aujourd’hui aussi des Talmidei ‘Hakhamim, B’’H, Lo Alman Israel, mais si vous l’aviez connu, vous auriez vu ce qui le différencie de beaucoup de Rabbanim d’aujourd’hui.
Son attachement au Emet était plus fort, plus puissant, il œuvrait réellement « pour Hashem », pas « pour lui-même sous couvert de Leshem Shamayim ».]

Force vous est d’admettre qu’on peut indiquer la Halakha autrement tout en respectant Rabbi Baroukh, car c’est ce que faisait son fils.

Il faut comprendre que Rabbi Baroukh lui-même, aujourd’hui, s’il était parmi nous, aurait indiqué la Halakha contraire au Ben Ish ‘Haï. (et idem pour le Ben Ish ‘Haï en personne.)

Sachez encore, comme j’écris en fin de message qu’il se peut que ce soit sa petite-fille etc., j’ai demandé à un ami descendant de Rabbi Baroukh s’il savait qui était cette kala, il ne l’a pas reconnue mais m’a dit qu’il va se renseigner et demander à un autre de mes amis (lui aussi petit-fils de Rabbi Baroukh) et me tiendra au courant s’il obtient une réponse.

En conclusion :

1) Il n’y a aucun Zilzoul du Rav ‘has veshalom en disant que les femmes lui embrassaient la main (du moment qu’on explique ce que j’ai expliqué dans mon premier post).

2) Le Ben Ish ‘Haï et le Rav Tolédano étaient des Tsadikim Atsoumim Vekedoshim Elyonim et leur conduite était à 100% Leshem Shamayim, il n’y a aucune critique à avoir sur eux, Ra’hamana Litslan Mehay Daata.

3) Votre vision d’une Torah muselée à cause des vilains, pénalise les gentils.
Il faut diffuser la vraie Torah, telle qu’elle est, pas cacher et dissimuler ce que l’on craint que des idiots utilisent négativement.
Mais en prenant soin d’expliquer les choses (pour ne pas tromper les gens bien intentionnés) et si on est amené à citer -dans un livre de Halakhot tranchées- une opinion qui n’est pas retenue par la halakha, il faut le préciser.
(Alors que dans la Gmara ou dans un Shout, ça va de soi, puisqu’on ne se concentre pas uniquement sur la conclusion halakhique, chacun doit donc être capable de comprendre qu’il peut y avoir des opinions dans le Talmud -ou dans un Shout- qui ne soient pas Halakha lemaassé).
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
J’ai mentionné plus haut Rabbi ‘Haim Palacci dans son Shout Lev ‘Haim (II, §4) qui n’autorise qu’une femme embrasse la main du ‘Hakham qu’avec un Hefsek Begued.

Il faut savoir que Rabbi ‘Haim Palacci lui-même portait souvent des gants, de quoi autoriser de telles situations, mais ce n’est pas uniquement pour cela.

A ce sujet, j’indique que le Sdei ‘Hemed (Kouf, §7) écrit qu’il a entendu que Rabbi ‘Haim Palacci portait des gants même en été en raison du baise-main « qui est habituel chez nous en Turquie », de peur que celui qui vienne prendre sa main pour l’embrasser n’ait pas fait Netilat Yadaïm le matin, ou encore à cause des femmes qui viennent aussi lui embrasser la main.

Voici donc deux raisons de porter des gants.

Ce qui est étonnant, c’est que le Sdei ‘Hemed écrit qu’il a « entendu » cela au sujet du Rav ‘Haim Palacci, or, on se serait attendu d’un Baki comme lui qu’il l’ait lu dans le Lev ‘Haim (I, §65) et (II, §2), ou dans le Roua’h ‘Haim (O’’H §4, 2 et §5, 6), ou encore très explicitement dans le Tsavaa Me’haim de Rabbi ‘Haim Palacci avec les ajouts de son fils Rabbi Avraham Palacci (§19).
[Voir encore Tosséfet ‘Haim (§25)].

Quoi qu’il en soit, il semblerait qu’il y ait eu une raison supplémentaire, qu’on ne trouve explicitement dans aucun Sefer il me semble, mais seulement en lisant entre les lignes :
Rabbi ‘Haim Palacci était un très grand Istenis pour sa génération, pour quelqu’un qui est né en Turquie au XVIIIème siècle.

Il avait des exigences d’hygiène assez déphasées avec celles de ses contemporains.

Dans son Kaf Ha’haim (§8, 4) il se plaint de ceux qui éternuent sans prendre soin de se couvrir d’un mouchoir ce qui est un grand péché « Avon Gadol ».
Pareil pour ceux qui postillonnent lorsqu’ils parlent, ils doivent se tenir à distance avant d’ouvrir la bouche ou alors qu’ils mettent leur main devant la bouche en parlant.

Voir encore (§24, 40) et (§24, 63).

Voir aussi le Tsavaa Me’haim dans les ajouts de son fils (§36) que lorsqu’il montait ou descendait d’une échelle, il le faisait en équilibre sans toucher les montants de peur qu’ils soient sales (explication pour les citadins qui n'ont jamais habité à la campagne: l'échelle est en bois (et non en aluminium) et comme elle est haute, pour la ranger, on la couchait sur son côté, le plus souvent derrière la maison, ou derrière la remise, mais forcément à l'extérieur, dans l'herbe, car elle était trop longue pour tenir en long dans la maison, résultat, il peut souvent y avoir des limaces dessus lorsqu'on la sort pour la dresser) et toute sa famille tremblait de peur qu’il n’en tombe.

Il ajoute aussi qu’il ne crachait jamais en présence d’autrui (ce qui parait quand même évident aujourd’hui, mais fort étrange pourtant à son époque), si son habit s’abimait un peu, il le changeait tout de suite (seuls les plus riches pouvaient se permettre ce genre d'attitude).

Ce trait de caractère particulier de Rabbi ‘Haim Palacci me permet de penser qu’il ait pu jouer dans ses décisions autour du baise-main et sa volonté de porter des gants toute l’année (surtout lorsqu’on lit ce qu’il écrit dans son Kaf Ha’haim (§8, 14) au sujet de ceux qui ont la goutte au nez…).

Cela aurait aussi participé à d’autres de ses décisions, comme celle d’interdire qu’on lui embrasse la main à la synagogue après qu’il soit monté au Sefer Torah, contrairement à la coutume.

Voir Tsavaa Me’haim de son fils (§46) qui attribue cette décision à la modestie de son père.
Je pense que sa Nekiout devait participer à ce genre de décision.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Comme j'ai mentionné plus haut le Sdei 'Hémed, je me dois de préciser qu'il pense comme vous, qu'il est inacceptable qu'une femme embrasse la main du Rav.

Voyez Sdei ‘Hémed (Kouf §7 p.474, Noun §40 p.374, ‘Hatan Vekala §12 p.29), sa position est très clairement d’interdire de manière absolue l’attitude de Rabbi Baroukh (et d’autres) et il écrit qu’il faut manifester son désaccord contre ce mauvais Minhag (יש למחות בדבר) qu’il qualifie de mauvais et amer (רע ומר הוא).

Cependant, comme dit plus haut, son avis n'était pas unanimement partagé.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
A propos de Rav Palacci qui portait un gant, le ‘Hatam Sofer aussi portait des gants comme on peut le voir dans le Minhaguei Baal Ha’hatam Sofer (p.19 §7), et à shabbat aussi. (Cf. les A'haronim sur Shoul'han Aroukh o''h §301,37. Mais il y avait un Erouv.)
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
J’ajoute encore, pour une raison plus proche de celle de Rav Palacci, le Rabbi de Radoshitz (R. Eliezer Duvid Finkler, alias « le Rebbe non-voyant », 1854-1927).
Cf. Oneg shabbat (Krakovsky) (Pti’ha p.9) qui nous dit que ce Rebbe portait un gant (artisanal) lorsque l’on venait le visiter.
Il fallait non seulement passer au Mikve avant d’entrer chez le Rebbe, mais il portait aussi un gant pour serrer la main des visiteurs.

[Cependant il a fait exception pour Reb Ephroïml (Rav Ephraïm Tsvi Krakovsky), dont il a serré la main sans porter de gant, en disant que sa main était pure et sainte et ne nécessitait pas de Mikve (דיא דארפסט א מקוה? דיין האנט איז קדוש וטהור)].
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