Est-il permis de porter un manteau en fourrure, en sachant que l'animal a certainement souffert. Est ce en contradiction avec l'obligation de ne pas faire souffrir les animaux ?
Il n’est pas plus interdit de porter un manteau de fourrure que des chaussures en cuir, alors que l’animal dont proviennent celles-ci n’a pas moins souffert que celui qui a donné celui-là.
A noter cependant que, selon certaines opinions rapportées par le Choul‘han ‘aroukhOra‘h ‘hayim 223, 6, on ne doit pas formuler à l’intention de celui qui les porte pour la première fois le souhait de « les user et les renouveler » (tivalé we-thith‘hadèch), alors qu’il est recommandé d’exprimer un tel désir à l’intention de celui qui inaugure un vêtement.
Un tel vœu, s’agissant d’une fourrure ou de chaussures de cuir, revient en effet à espérer implicitement que leur propriétaire pourra bientôt mettre à mort un autre animal pour s’en couvrir à neuf.
Le Choul‘han ‘aroukh n’approuve pas cette façon de faire, tout en reconnaissant qu’elle est largement répandue.
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