Bonjour à tous,
Je m’appelle Anthony, j’ai 23 ans et suis actuellement étudiant en psychologie. Avant de commencer, j’aimerais rapidement me présenter à vous et vous présenter les attentes de ce présent message.
Vous devez savoir que je ne suis pas juif. Je n’ai que rarement eu l’occasion de côtoyer ce peuple, la vie ayant fait que,jusqu’à présent, j’ai évolué dans une famille plus ou moins chrétienne et ai par la suite pu bénéficier des richesses de la culture musulmane.
Par conséquent, je n’ai de connaissance de la culture juive que ce que mes cours d’histoires et recherches personnelles m’en ont appris, ainsi que le point de vue des différentes religions à votre égard, en plus des différents stéréotypes et préjugés qui circulent dans la culture populaire.
Ceci étant dit, vous devez savoir que je viens à votre rencontre avant tout pour tenter de trouver réponse à quelques questions vous concernant, ce dans le but de m’instruire un peu plus et, avouons-le, peut-être aussi dans le but de continuer de me forger une spiritualité qui m’est strictement intime et personnelle.
J’ai lu récemment un texte qui m’a interpellé, d’Albert Einstein, intitulé « Les idéals juifs » (dans un livre que je trouve très intéressant qu’il a appelé « Comment je vois le monde »). J’ai relevé les passages suivants :
« Le désir de la connaissance pure, l’amour de la justice allant jusqu’à côtoyer le fanatisme, l’effort pour acquérir l’indépendance personnelle, tels sont les mobiles de la tradition du peuple juif, qui font que j’apprécie comme un don du sort le fait d’appartenir à ce peuple. »
« Le judaïsme n’est pas une foi. Le Dieu d’Israël n’est qu’une négation de la superstition, le résultat imaginaire de la suppression de celle-ci. C’est aussi une tentative de fonder la loi morale sur la crainte, tentative peu glorieuse et regrettable. Cependant il me semble que, dans le peuple juif, la forte tradition morale s’est libérée de cette crainte dans une large mesure. Il est clair également que « servir Dieu » est devenu l’équivalent de « servir l’être vivant ». C’est en faveur de cette idée que les meilleurs du peuple juif, en particulier Jésus et les Prophètes, ont combattu inlassablement.
Ainsi donc le judaïsme n’est pas une religion transcendante, il a seulement à s’occuper de la vie vécue, palpable pour ainsi dire, et de rien autre chose. Il me paraît par conséquent douteux qu’on puisse l’appeler « une religion » au sens courant du terme, puisqu’il n’est exigé du juif aucune foi, mais la sanctification de la vie dans le sens supra personnel».
J’aime à penser qu’il n’y a pas une seule et unique définition exacte pour définir une religion mais plutôt plusieurs points de vue strictement personnels sur la question.
Si j’ai bien compris, l’esprit scientifique d’Einstein explique le fait d’être juif comme étant le fait d’avoir foi en la vie, et plus précisément en la condition humaine. Est-ce exacte ou suis-je complètement à côté ? Que pensez-vous de sa vision des choses ?
Second point que j'aimerais éclaircir : le Talmud. Je suis tombé sur un site antisémite à votre égard, et j'y ai trouvé les écrits suivants :
"Les juifs peuvent voler les non-juifs :
Talmud, Babha Bathra 54b : La propriété d'un Non-juif appartient au premier juif qui la réclame.
Talmud, Babha Kama 113a : Les juifs peuvent mentir et se parjurer, si c'est pour tromper ou faire condamner un Non-juif.
Talmud, Babha Kama 113b : Le nom de dieu n'est pas profané quand le mensonge a été fait à un Non-juif.
Talmud, Choschen Ham 425,5 : Il est permis de tuer indirectement un Non-juif, par exemple, si quelqu'un qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle, il faut vite retirer l'échelle.
Talmud, Bammidber Raba c21 & Jalkut 772 : tout juif qui verse le sang d'incroyants revient à la même chose qu'une offrande à dieu.
Talmud, Hilkkoth X, 1 : Il ne faut pas sauver les Non-juifs en danger de mort."
Est-ce de la simple propagande ou est-ce là des valeurs que votre peuple partage ?
Je vous remercie du temps que vous aurez consacré à me lire et espère n’avoir offensé personne par ma présence ou par mes quelques questions.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne soirée.