Une autre réflexion intéressante que j'ai trouvée en navigant:
Tirer une leçon
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La Torah compte toutes les étapes des bnei Israël, depuis la sortie d’Egypte jusqu’à l’arrivée aux frontières d’Erets Israël. Il y a quarante-deux étapes, et la Torah s’étend en détail sur chaque lieu. Or nous savons combien la Torah est concise, et nous devons comprendre pourquoi ce luxe de détails à propos des étapes.
Rachi écrit au début de la parachah : « Pourquoi ces étapes ont-elles été écrites ? Pour nous informer de la bonté de Hachem, car bien qu’Il les ait condamnés à errer dans le désert, on ne peut pas dire qu’ils ont passé sans cesse d’un endroit à l’autre pendant quarante ans sans aucun repos, car il n’y a ici que quarante-deux étapes. Pendant trente-deux ans, ils n’ont eu que vingt étapes. Et Rabbi Tan’houma l’a expliqué autrement : c’est comme un roi qui avait un fils malade et le conduisit dans un lieu lointain pour le guérir. Quand ils revinrent, le père se mit à compter les étapes. Il lui dit : Ici nous avons dormi, ici tu as eu mal à la tête. Ainsi, le Saint béni soit-Il a dit à Moché : énumère-leur tous les endroits où ils M’ont irrité. C’est pourquoi il est dit : voici les étapes des bnei Israël. »
Si nous voulons bien comprendre la morale de cette histoire, pourquoi il faut compter toutes les étapes, regardons le contenu de l’histoire elle-même. Le grand gaon Rabbi Aharon Leib Steinman chelita explique : le roi ne s’occupe pas de réveiller des souvenirs agréables ou douloureux du passé. Il cherche à tirer des leçons !
Il y a de nombreuses personnes qui ont traversé diverses étapes au cours de leur vie, mais tout le monde ne réussit pas à utiliser ces périodes pour en tirer la leçon. Il n’y en a pas beaucoup qui ont profité des péripéties de leur vie pour s’élever, et adopter une ligne de conduite pour l’avenir.
Le roi était parti avec son fils malade. Le fils « malade » ? Il doit guérir, s’améliorer. Et quand en fin de compte il retrouve ses forces, le roi profite du voyage pour tirer des leçons des facteurs qui ont aggravé la maladie, afin qu’il soit possible de mieux s’en préserver à l’avenir. C’est le point de vue responsable du roi. Il cherche à tirer le maximum de profit de tout ce long voyage pour guérir son fils.
La leçon que nous enseignent les Sages est que c’est ainsi qu’il faut regarder la vie. Celui qui a vécu des péripéties au cours de sa vie doit profiter de ces diverses situations pour apprendre et en tirer profit. Les étapes des bnei Israël étaient le voyage du malade en chemin vers la guérison ! Et s’il y a eu quarante-deux étapes, nous devons supposer qu’il y a quarante-deux buts à obtenir. S’il en est ainsi, sur le chemin du retour il faut faire le point, l’examen de conscience.
(D’après Pa’had David)