Cette haftara, empruntée au livre d’Isaïe comme toutes celles qui suivent le jeûne du 9 av (chiv‘a de-ne‘hmatha), contient un verset que les commentateurs ont abondamment expliqué :
« Oï, quiconque a soif, allez vers l’eau, et qui qui n’a pas d’argent, allez, achetez et mangez ; et allez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait » (55, 1).
L’eau dont il est question ici, expliquent-ils (voir notamment Rachi, Radaq, Metsoudath David et Malbim), c’est la Tora.
De même que l’eau répond à un besoin vital, de même en est-il de la Tora : Sans elle l’univers ne pourrait subsister.
De même que le vin réjouit le cœur de l’homme (Psaumes 104, 15), de même en est-il de la Tora (« Les ordonnances de Hachem sont droites, elles réjouissent le cœur – Psaumes 19, 9).
Et de même que le lait favorise la croissance du nourrisson, de même en est-il de la Tora : Elle favorise la croissance de l’âme.
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