A propos du verset : « Le livre de cette Tora ne s’éloignera pas de ta bouche, et tu le méditeras de jour et de nuit… » (Josué 1, 8), Radaq rapporte une discussion dans la Guemara (Mena‘hoth 99b) : Selon certains des Sages, il s’agit là d’une mitswa, tandis que ce verset, selon d’autres, énonce une bénédiction. Pour rabbi Ammi, chacun de nous est tenu est tenu d’étudier au moins un chapitre de la Tora matin et soir, tandis que rabbi Yo‘hanan professe qu’il suffit de réciter le Chema’ chaque matin et chaque soir.
Rabbi Chemouèl bar Na‘hmani considère en revanche qu’il s’agit là d’une bénédiction. Le Saint béni soit-Il a vu que les paroles de Tora étaient particulièrement chères à Josué, ainsi qu’il est écrit : « … et son assistant, Josué fils de Noun, jeune homme, ne bougeait pas depuis l’intérieur de la tente » (Chemoth 33, 11), c’est-à-dire, comme l’expliquent les commentateurs, depuis l’intérieur de la « tente » par excellence, celle de la Tora. Hachem lui a dit alors : « Puisque les paroles de Tora te sont si chères, le livre de cette Tora ne s’éloignera pas de ta bouche. »
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