Citation:
Je voulais savoir, si au delà du problème de Dina demalkhouta Dina, il y aurait des avis permissifs sur la consommation de certaines drogues ? En effet j’ai vu dans un sefer (en français sur des histoires hassidique) que la personne consommait certaines drogues et cela lui permettait de s’élever.
Je m’étonne de cela car ça va à l’encontre du Igrot Moche.
Je ne sais pas de quel livre sur des histoires ‘hassidiques vous parlez (je sais juste qu’ils ne sont pas tous fiables), je ne sais pas non plus de quelle drogue il parle (disons que s’agissait de prendre un bon café, ça n’est plus tellement choquant), mais en laissant ces inconnues de côté pour parler de ce que
nous appelons des drogues, je peux dire qu’il n’est pas convenable d’en prendre même sans parler de Dina Demalkhouta.
Le seul Issour défini qu’enfreindrait celui qui en consommerait, c’est Venishmartem, l’obligation de veiller à sa santé.
Ce qui fait que si ces prises de drogues sont nécessaires dans le cadre d’une thérapie, d’une médication, ou sont prises en doses infimes de telle sorte que cela ne nuise pas à la santé (=pas plus qu’un carreau de chocolat), c’est Moutar.
Mais comme, généralement, il s’agit de doses plus conséquentes, ou du moins, en commençant par une petite dose, on est souvent amené, au gré des aléas de la vie, à l’augmenter, on touche au Issour.
Il m’est difficile de fixer un barème ou de placer le curseur sur la limite qui devrait encore être autorisée par la Halakha, tout d’abord car je manque de pratique et il est hasardeux de parler d’un sujet qu’on ne connait pas, et ensuite, je suppose que même l'expérience d’une personne ne permettrait pas d’établir des limites précises et valables pour tous.
Conclusion, comme le Issour est Min Hatorah, il convient d’être Ma’hmir sur le doute et je ne connais pas d'avis permissifs.