Abraham itshac et yaacov ont étudiés dans les iechivots de chem et ever.
Ma question : quel est le contenu de leurs études puisque la Thora est arrivée avec Moche rabinou zal/ qu’étudiaient ils ? et tant qu’on y ait dans quelle langue ?.
Merci pour votre réponse.
Chavoua tov
Nos Sages nous enseignent qu'Abraham se pliait aux 613 Mitsvoth de la Torah et même aux Mitsvoth que décréteront plus tard les Sages.
Il ne fait aucun doute que son statut de prophète n'était pas étranger à sa connaissance de la Torah, mais nos Sages rajoutent à cela un don de D-ieu, créant en lui comme une source de connaissance sans fin.
N'oublions pas que, comme le précise le Midrasch à son début, la Torah existait avant la création du monde. Et c'est même dans la Torah que le Créateur a "regardé" comme un architecte regarde ses plans pour procéder à la construction du monde. Il est évident que c'était une Torah d'une dimension différente de celle que nous connaissons et qui a été dévoilée 2448 ans plus tard, dans la forme que nous lui connaissons.
Des Midraschim il ressort que l'hébreu était la langue parlée depuis la création et jusqu'à la Tour de Babel. 1956 ans après la création et à la suite de la construction de la Tour de Babel, D-ieu a "mélangé" les langues et de ce jour ce sont 70 idiomes qui ont fait que les hommes ne se comprenaient plus et ont dû arrêter la construiction de cette Tour.
Vos interrogations sont légitimes.
Si Abraham a attendu l'ordre divin de la Milah, c'est qu'une fois circoncis de sa propre initiative, il n'aurait plus pu se plier à un ordre divin de se circoncir.
De plus, la Milah pratiquée par un non juif n'est pas valable. Or Abraham n'avait peut-être pas encore le statut de juif. Il lui fallait attendre l'ordre divin pour se permettre d'agir.
Quand Abraham se permet d'intercéder en faveur de Sodome et les autres villes, il ne fait que nous donner un bon exemple de conduite. La prière n'est pas une rébellion, loin de là ! La prière sincère exprime l'idée, dont nous devons nous imprégner, que tout est entre les mains de D-ieu. D-ieu attend avec impatience, si l'on peut dire, que nous nous adressions à Lui pour renforcer notre foi profonde en Lui.
Il s'y ajoute un enseignement capital qui découle du dialogue d'Abraham avec D-ieu : Abraham ne cesse d'invoquer un nombre toujours décroissant de Tsadikim, le mérite desquels est susceptible de sauver ceux qui ne sont pas des Tsadikim.
Le Tsadik est le "permis d'être" des autres. J'utilise volontairement un terme frappant et qui semble aller à l'encontre des principes d'égalité des êtres humains. Le judaïsme est d'accord avec les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits". Ce n'est surtout pas une vision réductrice pour ceux qui ne sont pas juifs. Etre le peuple élu cela signifie de plus grandes responsabilités vis-à-vis de l'humanité et non une supériorité acquise à la naissance. Notre conduite est facteur de Berachah ou de son contraire.
Et il n'y a aucun paradoxe si Abraham, par ailleurs, est prêt à suivre l'ordre divin de sacrifier son fils. D-ieu a donné - D-ieu reprend. Abraham reconnait que tout vient de D-ieu. Le mérite de ce sacrifice nous aide encore aujourd'hui à chaque jugement de Rosch Haschannah lorsque nous sonnons du Schoffar, de la corne de bélier, qui rappelle entre autre le bélier qui a remplacé Isaac.
Quant au nom "Yits'hak". Abraham a ri, de joie, dit Raschi, alors que pour Sarah il est dit qu'elle a ri "en elle", et Raschi dit qu'il s'agit d'un rire plutôt moqueur. D-ieu a demandé à Abraham de donner le nom de Yits'hak à la suite de son propre rire.
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