Lignes de la main

Bonsoir,

Y a t il un sens à lire les lignes de la main ? Est ce que cela existe dans la tora ?

Selon le Michna beroura (298, 9), l’usage consistant à se contempler les paumes, en même temps que les ongles, pendant la havdala, provient de ce que les lignes de la main représentent ce par quoi on peut être béni.
En ce qui concerne la chiromancie proprement dite, elle fait partie des sciences occultes pratiquées par certains cabalistes.

Bonjour Rav,
Je croyais que la pratique de la divination en générale était asolument interdite (Dévarim 18 par exemple...) ; je pratiquais moi-même, mais pour le fun, gratuitement, en utilisant les cartes et les lignes de la main bien avant ma techouva... Aujourd'hui bien que je ne touche plus à rien de ce qui pourrait être un support divinatoire, j'ai pu constater que le "fluide" est toujours là, malgré moi... Je suis dans une situation difficile et bien des fois, la tentation d'ouvrir un cabinet de divination pour gagner ma vie m'a effleurée, puisque mes résultats dans ce domaine sont effroyablement bons... Mais baroukh Hachem je ne cède pas car je suis convaincue qu'Hachem ne le voudrait pas... Cependant, comment faire pour me débarrasser de ce don dont je n'ai que faire ?
Pourquoi certains kabbalistes useraient-il de ce que D. a formellement interdit à Am Israël d'utiliser ? Les grands comme les petits ne sont-ils pas égaux devant l'obligation d'obéir aux commandements d'Hachem ?

Merci de votre réponse...
Kol touv...
R-H.

Il est exact que la Tora (Devarim 18, 10 et 11) interdit les activités de « faiseur de sortilèges, de magicien, de devin, de sorcier, de charmeur de charme, de questionneur d’évocation, de sortilège et d’interrogateur vers les morts ».
Elle ne défend cependant pas, selon la plupart des décisionnaires, les manipulations des prestidigitateurs et autres magiciens de salon, dès lors que les spectateurs sont dûment informés que l’activité dont ils sont les témoins n’est que le produit de l’habileté de l’artiste.
On notera que le mot abracadabra, souvent considéré comme teinté d’ésotérisme, n’est rien d’autre que la déformation de l’araméen ébera (« je créerai ») ke-dabra (« comme je parle »).