Citation:
Je comprend qu'il faut en complément du Iyoun pour avoir une véritable compréhension, une bonne békiout. Personnellement je n'arrive pas à faire 1 daf par jour, car parfois je me rends compte de mes lacunes en terme de vocabulaires (si d'ailleurs vous avez quelques méthodes à me recommandé, même si je pense qu'il y a une grosse part de paresse à retenir dedans), d'autres fois de mon manque de connaissance sur le sujet que la guemarra ramène, mais principalement que je ne supporte pas avancé sans comprendre, et 1 daf si je le fais vu mon manque d'expérience encore en Limoud sera baclé.
Alors j'aimerai me concentré sur 1 amoud et quand je peux faire un peu plus alors avançait un peu plus, dans lequel je ferai Rachi et lorsque j'ai une question qui me bloque pour comprendre la souggya alors m'aider de Tossfot ou d'un commentateur qui résoudrait mon problème, mais je manque de rigueur en bekiyout, je vois l'intérêt qu'il y a, mais la paresse qui se traduit sous la forme de la fatigue (parfois réelement fatigué, mais la plupart du temps si vous me demandiez de faire une activité physique, ou même si j'étais en iyoun je pense que j'en aurai eu la force) m'empêche véritablement de faire mon seder bekiyout convenablement, et je vois que ça ne peut pas continué ainsi. Je n'ai à ce jour jamais terminé de massehet, et même si Lo amelaha ligmor, c'est plus un problème d'organisation. J'ai en fin de mois d'elloul démarrait une légère bekiyout (entre 30 et 45 minutes) seul le soir après ma hazara de Iyoun sur une autre partie de la massehet, je n'avance pas énormément car petite courte durée, mais je suis beaucoup plus concentrée et j'avance bien. Sachant que j'avais une havrouta avec lequel j'aimais étudié l'après-midi ma bekiyout de 16h30 à 19h mais je n'arrive pas à être rigoureux justement à ce moment-là.
Alors j'aimerai avoir vos conseils sur comment amélioré cette bekiyout, et comment remédié à ce problème de paresse, si c'est peut-être dû à un manque de plaisir, car c'est moins enthousiasmant que le iyoun ou peut-être dû à une paresse car parfois il est plus facile de faire appel à nos svarot comme en iyoun ou encore de d'acquérir des connaissances avec un Houmach, un. Rav Dessler... que d'être plus scolaire lorsqu'il s'agit de bekiyout même si celle-ci contient les deux éléments cités juste avant.
Le moyen de se donner le courage de combattre cette paresse, selon le Steipler, est très simple.
Il disait ceci : tiens-toi devant la caisse des Sfarim (ça veut dire l’armoire/la bibliothèque) et regarde ce que tu en sais. Tu te sentiras ridicule.
[Note historique : avant, pas tout le monde possédait une bibliothèque pour ranger ses sfarim, les gens avaient peu de livres chez eux et les entreposaient le plus souvent dans une malle/caisse. Et ce globalement jusqu’aux années 50.
Que s’est-il passé depuis les années 50 ? Les gens ont commencé à posséder plus de livres, et à avoir les moyens d’acheter une bibliothèque. Ça doit correspondre aux débuts des meubles Ikéa 😊.]
Prendre conscience de notre faiblesse due à notre ignorance, nous donne le courage nécessaire pour affronter la paresse.
Après, il faut aussi faire preuve d’un peu de cohérence. Par exemple si vous êtes Ba’hour Yeshiva (je ne sais pas si c’est le cas), un seder d’après-midi réduit de 16h30 à 19h, c’est du gaspillage de vie.
Il faudrait le débuter une heure plus tôt, à 15h30, voire à 15h.
Il ne faut pas penser qu’en suivant la masse on arrivera ailleurs que là où la masse échoue.
Si vous voulez gagner une certaine Bekiout, il faut se bouger ; quand les autres dorment ou s’aèrent, ou lorsqu’ils trainent au réfectoire après le repas pour parler de politique, il faut rentabiliser tous ces moments.
Hatsla’ha.