Je suis le père d'une petite fille d'à peine deux ans issue d'une relation hors mariage. Sa mère se disait juive mais il s'est avéré qu'elle ma menti sur sa judéité. A l'époque je n'étais pas religieux et je me suis malheureusement laissé entrainé dans cette douloureuse mésaventure.
Rapidement après la naissance de l'enfant, j'ai décidé de me séparer de sa mère compte tenu de la situation. Ce fut une décision très difficile à prendre du fait de mon attachement à mon premier enfant.
Baroukh Hashem, j'avais déjà entamé mon processus de techouva, cette situation n'a fait qu'accélérer les choses.
Aujourd'hui je suis religieux pratiquant, dans l'attente également de faire mon Alyah beezrat Hashem.
Ma question :
Depuis plus d'an an je bataille avec la mère de cet enfant et sa famille afin de faire reconnaitre mes droits. Je souhaite participer à l'éducation de ma fille mais aussi pouvoir la voir et m'en occuper.
Or, malgré les procédures au Tribunal, avocats... je me heurte à la méchanceté d'une famille sans scrupule. Rien n'y fait, on m'empeche de voir ma fille.
Bref, cet enfant n'est pas juif d'un point de vue halakhique. Je souhaiterais savoir s'il est bon de continuer à batailler comme je le fais? Je suis tourmenté par mes sentiments et je souhaiterais savoir ce que la raison juge bon de faire. Y a t il une Guemara à ce sujet? Que m'est il conseillé de faire pour évité que cet enfant souffre de fait des erreurs de ses parents? Dois je considérer cet enfant comme n'étant pas le miens?
Je vous remercie Rav pour votre attention et pour l'intérêt que vous voudrez bien porter à ma question.
David
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Je ne me souviens pas qu'une question similaire ait été traitée dans la littérature rabbinique que j'ai parcourue, même si certains sujets s'en approchent.
Mais je dirais que le fait que votre fille ne soit pas juive ne vous interdit pas de vous en occuper, de l'élever ou de participer à son éducation.
Le fait que sa mère n'y soit pas favorable n'est pas de nature à influer sur la "halakha" qui pourrait concerner ce point.
Si vous ressentez le besoin de vous occuper ou d'aider cet enfant, vous pouvez le faire.
Il me semble même que c'est un devoir moral.
Je comprends que vous souhaitez vous contenter d'une simple reconnaissance, d'un simple contact, assez lointain (puisque vous parlez de Aliya) et que vous ne proposez pas une aide financière (sans quoi, il est probable que la mère aurait accepté).
C'est pourquoi, je ne crois pas qu'un rabbin vous découragerait de tenter de garder un contact avec votre fille, malgré qu'elle ne soit pas juive selon la halakha.
J'ai écrit ce que je pensais, sans pouvoir m'appuyer sur une quelconque jurisprudence rabbinique digne de ce nom, considérez cette réponse simplement comme un avis personnel.
Je précise que je ne souhaite pas simplement un contact éloigné. Mes démarches actuelles visent à ce que mes droits soient reconnus, mes droits de visites et d'hébergement (vacances...), même si la distance ne facilitera pas les choses.
Pour ce qui est de l'aide financière, j'ai été le premier à vouloir donner, ce qui est tout à fait normal. Malgré cela, il ne m'est toujours pas possible de voir ma fille régulièrement.
Merci Rav pour votre éclairage.
David
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