Il est écrit dans le premier verset de la paracha que Hachem n’a pas voulu conduire les enfants d’Israël par « le chemin du pays des Philistins, car il était proche ». Faut-il lire : « car il était proche », ou : « bien qu’il ait été proche » ?
Beaucoup de commentateurs se sont penchés sur ce verset. Je retiendrai ici deux de leurs explications :
– Un dicton talmudique nous apprend qu’il est « des chemins courts qui sont longs, et des chemins longs qui sont courts » (‘Erouvin 53b). Il peut arriver que l’itinéraire le plus long soit le meilleur, puisque nous ne savons pas toujours apprécier lequel doit avoir notre préférence.
–Abraham avait juré à Avimélekh, roi des Philistins, de ne s’en prendre ni à lui, ni à son fils, ni à son petit-fils (Berèchith 21, 23). Or, ce serment était encore « proche », puisque le petit-fils d’Avimélekh était encore en vie (Mekhilta).
– Il ne faut pas lire que le chemin était proche, mais que « Hachem était proche ». En d’autres termes, Il n’a pas voulu, par compassion envers les enfants d’Israël, leur imposer un itinéraire trop court qui leur aurait fait prendre le risque d’une guerre (Min‘ha beloula).
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