Les comportements malhonnêtes que réprouve Isaïe dans notre haftara, un siècle et demi avant la destruction du premier Temple, n’ont pas disparu après celle du deuxième.
Des illustrations nous en sont données par le Midrach (Pessiqta de-Rav Kahana [15, 9]) :
Une femme à qui l’on avait volé un chaudron et qui s’était rendue chez un juge pour réclamer justice, trouva l’objet en question bien en vue sur le fourneau de celui-ci.
Dans une autre anecdote, un homme à qui l’on avait volé un vêtement se présenta devant un juge et découvrit son costume posé sur le lit de celui-ci.
Un homme, avant de mourir, avait nommé un curateur chargé de veiller aux intérêts de ses enfants. Sa veuve réclama à ceux-ci le paiement de son douaire. Arrivés ensemble chez le juge, ils trouvèrent celui-ci en train de se laisser corrompre par cet homme prétendument de confiance.
Voilà, conclut le Midrach, ce que veut dire le verset : « Tes princes sont des rebelles et des compagnons de voleurs ; chacun aime les présents et court après les récompenses ; ils ne font pas droit à l’orphelin, et la cause de la veuve n’a pas accès auprès d’eux » (Isaïe 1, 23).
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