Il est écrit, parmi les bénédictions de la parachath Ki tavo, que seront « bénis le fruit de ton ventre et le fruit de ton sol, le fruit de tes animaux […] ton panier et ton pétrin » (Devarim 28, 4 et 5).
S’agissant en revanche des bénédictions, il est écrit que seront « maudits ton panier et ton pétrin, le fruit de ton ventre et le fruit de ton sol (Devarim 28, 17 et 18).
Le texte contient ainsi une inversion : Pour les bénédictions, le « fruit de ton ventre » précède « ton panier et ton pétrin ». Quand il s’agit des malédictions, en revanche, le panier et le pétrin sont maudits avant le « fruit de ton ventre ».
Comment interpréter cette anomalie ?
Ainsi que l’explique Ramban (ad Devarim 28, 18), lorsque nous méritons d’être bénis, Hachem nous prodigue Ses bienfaits, en premier lieu, dans ce que nous avons de plus cher : notre descendance. C’est ensuite seulement qu’Il nous gratifiera de Ses présents dans le domaine matériel.
En revanche, lorsque nous devons être punis, Hachem s’en prend tout d’abord aux biens que nous possédons, et ce n’est qu’ensuite, si Sa première condamnation ne nous a pas incités à la techouva, qu’Il nous privera du « fruit de notre ventre ».
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