Dans l’avant-dernier verset de notre haftara, Isaïe nous annonce, au nom de Hachem : « Et ton peuple, eux tous, seront des justes ; pour toujours ils posséderont le pays, rejeton que j’ai planté, l’œuvre de mes mains pour me glorifier » (60, 21).
Il est écrit, en revanche, dans le verset suivant : « … Moi, Hachem, en son temps Je le hâterai », expression qui signifie : « S’ils le méritent, Je le hâterai, et sinon ce sera en son temps » (Sanhédrin 98a). En d’autres termes, tous ne seront pas nécessairement des justes lorsque viendra la libération finale, contrairement à ce que semble affirmer le verset précédent.
Les commentateurs s’efforcent de résoudre cette contradiction. Pour Radaq, les enfants d’Israël seront alors considérés comme des justes parce que Hachem les y aura aidés.
Quant au Maharcha (Rav Chemouel Eidels [1555–1631]), il relie ces deux versets à la notion de repentir (techouva) : Si les gens font leur examen de conscience et améliorent leur relation à Hachem, c’est ce changement qui leur procurera la libération définitive.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum