La « miniaturisation » de la lettre alef, dernière lettre du mot wayiqra, lui-même premier mot du livre qui porte ce nom, a été expliquée de diverses manières.
Pour le Midrach (Chemoth rabba 47, 6), elle est à rattacher à un épisode de la vie de Moïse que rapporte le dernier chapitre de Chemoth : Lorsqu’il est descendu du mont Sinaï, tenant en main les tables du « témoignage », sa peau s’est mise à rayonner sans qu’il s’en rendît compte (Chemoth 34, 29).
Ce rayonnement soudain, explique le Midrach, provient d’un reliquat d’encre dont disposait encore Moïse après qu’il eut achevé la rédaction de la Tora. Il s’en enduisit le front, et c’est alors que sa peau se mit à rayonner.
Mais se pourrait-il que Hachem ait mal calculé la quantité d’encre qu’Il avait mise à la disposition de Moïse ?
En fait, explique le commentaire Vedibarta bam, Hachem aurait voulu que Moïse écrivît le mot wayiqra sans le réduire d’aucune façon, tandis que Moïse aurait préféré, par modestie, le mot wayiqar sans alef (« il appela fortuitement »). Ils trouvèrent un compromis, et la lettre alef fut écrite en petit.
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