RAPPEL :
La mitsva de lecture du chema s'applique jusqu'au 1° quart de la journée, et il existe deux méthode de calcul couremment indiquées dans les calendriers communautaires:
- l'heure du maguen avraham,
- l'heure du gaon, plus tardive.
Il faut dire le chema avant la première limite, et en tous cas avant la 2°.
REPONSE:
Si même la 2° limite horaire est passée (ce qui ne me semble pas le cas actuellement en France entre 9 et 10 heures) on doit encore le dire dans la prière intégrale avec ses bénedictions (ahava/th rabba/olam, yotser hameoroth et ga'al yisraël) et ce, jusqu'à ce que l'heure limite de la 'amida soit passée ( 1° tiers de la journée calculée du lever au coucher du soleil). On n'accomplit pas alors la mitzva de la thora de lecture du chema ; seulement l'obligation de se mettre sous le joug de l'autorité divine.
Lorsque même l'heure de la 'amida est passée, le choulkhane aroukh interdit de dire les bénédictions du chema (ahava/th rabba/olam, yotser hameoroth et ga'al yisraël) et, à sa suite, rabi baroukh Tolédano dans son kitzour préconise de les dire sans prononcer le nom de D-ieu ("hachemm", et "hachemm élokeinou").
Le michna beroura préconise lui de les dire normalement jusqu'à la moitié du jour, à condition que le passage de l'heure limite soit dû à un cas de force majeure.
Le reste de la prière se dit quant à lui, jusqu'à la fin de la 1° moitié de la journée.
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